La lettre

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Moi, Huges de Bonville, par cette présente lettre, souhaite confesser un meurtre.

Tout à commencé pour moi lors de mon enfance malheureuse. À ma naissance, mes parents se remettaient de la mort de leur fille, noyée accidentellement à l'age de trois ans.

Mon frère ainé Arichibald, était tout ce qu'un père peu rêver: beau, intelligent, brillant et surtout promis à une belle carrière dans la banque familiale.

Moi, j'étais comme d'habitude dans l'ombre de ce frère, tel un vilain petit canard. Mes études furent moyenne alors que celle de mon frère brillante. J'étais condamné à être moyen.

A 21 ans, mon père me maria à Marie de Sainte-Yves, la fille du notable du coin. Elle n'était pas d'une grande beauté ni d'une grande intelligence, juste moyenne comme moi. Ma mère mourut quelques mois plus tard. Mon père, pour sauver les apparences m'envoya dans l'armée française. Cinq ans ont passé quand la guerre éclata. Ma femme et moi voulions avoir des enfants, en vain. Je fus ensuite envoyé au front.

C'est là que je l'ai rencontré. Elle était infirmière, pauvre et voulait de l'argent, moi j'avais un service à lui demander. Elle s'appelait Hortense de Villiers et était d'une beauté époustouflante. Je lui ai demandé de séduire Archibald afin de le discréditer aux yeux de mon père. Comme prévu mon stupide frère tomba dans le panneau.

Mais quelques mois plus tard, mon frère, lui aussi engagé dans l'armée, tomba sur le champs de bataille. Hortense vient me voir, enceinte jusqu'au cou et soit disant amoureuse de mon défunt frère. Je n'en ai pas dormit de la nuit et je suis arrivé àla conclusion qu'il fallait la tuer.

En effet, mon père étant gravement malade, mon frère et ma mère morts, ils ne restait plus que Hortense et son futur bébé. Je pourrais enfin avoir mon heure de gloire, ma revanche tant attendu du destin. L'immense fortune familiale des Bonville m'appartiendra à moi seul.

Lors d'une permission, je mis mon plan à exécution. Toutes les nuits je revois son visage apeuré lorsque je l'ai poussé dans le vide. Oui, j'ai tué Hortense de Villiers. Mon plan à marché comme prévu, je suis devenu riche et influent.

À la fin de la guerre ma femme est partie en Angleterre. J'ai reçu un an après une demande de divorce. Je sais qu'elle s'est ensuite remarié avec un certain l'ordre Andrews et qu'elle vit maintenant heureuse entouré de ses huit enfants.

J'étais riche oui, mais j'étais seul, très seul. Il y a quelques temps, j'ai dû acheter un collier. J'ai compris après certains événements surnaturels que c'était le sien.

Elle me hante, elle m'en veut, je n'ai plus la force de le supporter. Ma culpabilité est trop forte.

Je vous demande à tous pardon, pour toutes les fautes que j'ai commises. Certaines sans le vouloir, d'autres poussées par le destin.

Adieu.
Huges de Bonville.

Never come-back [One-shot]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant