17 avril 1925

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Bonne nouvelle, j'ai trouvé mon bonheur. Hier, comme convenu je suis allé à Londres. Ma réunion s'est très mal passé, le chômage augmente tout comme la misère. Il suffit de se promener dans la rue pour voir des enfants mendier un simple quignon de pain.

C'est à l'un d'eux que j'ai acheté le fameux collier. Il est composé, selon le jeune vendeur, d'une chaîne en or et d'un rubis. Ce n'est ni par bonté, ni par pitié que je l'ai acheté mais par curiosité. En effet, il me rappelle vaguement quelque chose dont je n'arrive malheureusement pas à me souvenir. Sûrement rien d'important.

La chose de la plus curieuse de ces derniers jours s'est produite quelques minutes après la transaction, lorsque je remontais dans ma Bentley. Je l'ai vu, elle me regardais. Conscient d'être face à une vision, j'ai fermé mes yeux quelques secondes avant de les rouvrir. Comme prévu, elle a disparu. Rien que de décrire cet événement me fait trembler, il faut que je me calme.

Aujourd'hui, j'ai lu et jardiné, c'était définitivement une journée d'une inquiétante normalité. Malgré tout, après réflexion, il s'est cependant passé quelque chose de bizarre. J'avais posé l'écrin du bijou sur la table mais lorsque que je suis revenu dans la pièce une dizaine de minute plus tard il était ouvert, le collier disposé à coté de lui. J'ai immédiatement appelé mon majordome pour obtenir des explications rationnelles, mais étant aussi surpris que moi il ne m'a été d'aucune utilité.

Dis-moi journal, que m'arrive-t-il?

Never come-back [One-shot]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant