Never come-back [One-shot]

22 avril 1925

Hier, des événements inhabituels se sont succédés.

Tout à commencer au petit matin l'orque la porcelaine et l'argenterie ont miraculeusement disparu. Je me suis ensuite précipité vers le salon de réception adjacent. À mon plus grand désarrois, celui-ci est complètement retourné. Pas un objet ne gît à sa place. Heureusement, je constate rapidement que rien n'a été volé. John, mon majordome a immédiatement appelé la police. À vrai dire, j'ai peu d'espoir de retrouver ces objets de famille.

Tout à basculé lorsque, le soir, j'ai voulu me coucher. Sous mon oreiller, quelque chose de dur. Je jette mon cousin au sol, pour découvrir une boîte rectangulaire. Les mains tremblantes, je l'ouvre. Je tiens non plus ni moins l'argenterie disparue. Un coup d'œil sous le lit confirme mes soupçons, ma précieuse porcelaine est elle aussi de retour.

Ce n'est pas possible, suis-je dans un mauvais rêve ? Quel piètre voleur rend à ses victime les fruits de son délit ? À moi que... à moins que tout tout ceci soit une grande mascarade. Une seule personne a accès à ce genre de chose, la même qui me sert tout les matins mon petit déjeuner.

Alors, quand ce matin j'ai constaté que le portrait de mon frère a disparu, je me suis décidé à agir. Oui, j'ai renvoyé mon fidèle John alors que sa famille et la nôtre sont liés depuis plus de cinq générations.

J'aimerai au plus profond de moi que tout ceci s'arrête, que malgré ses contestations il soit réellement le coupable. Cependant, une partie de moi me souffle que ceci n'est que le commencement de quelque chose de plus grand.

Il faut dire, j'ai toujours accusé les autres pour me protéger. Comme les autres enfants, je faisais souvent des bêtises. Or, au lieu d'assumer les actes, j'accusais mon grand frère. Mon père n'étais jamais dupe, son premier fils prodige ayant toujours raison.

Cette après midi, je suis parti à la recherche de nouveaux domestiques. Sortir de cette maison m'a fait du bien, une bouffée d'oxygène en quelque sorte. J'ai fini par dégoté un majordome étranger, parlant très peu français. John me manque déjà...

Dis moi journal, est-ce que cette histoire aura une fin heureuse ?