Dans un regard

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Le major a convoqué tout le monde dans le réfectoire pour faire un débrief sur le déroulement de l'expédition de demain. À sa droite se tien le caporal chef. Avant de commencer son discours, le major remercie tout le monde d'être venu alors que les soldats se préparaient psychologiquement.

<< La mission de demain consiste à établir des postes de ravitaillement dans la forêt et en même temps de faire un rapide repérage, pour voire si l'activité des titans est plus ou moins élevée que la dernière fois. Il n'y aura que mon escouade, l'escoude Livaï et celle d'hanji qui entreront dans la forêt le reste vous contournerez les arbres pour attirer l'attention des titans. Vous vous mettrez sur les branches hautes mais essayez d'éviter un maximum le combat. Ce sera tout. Merci. >>

Le caporal se pose beaucoup de questions.

PDV LIVAÏ

Ce n'est pas logique et tout ce qui n'est pas logique ne ressemble pas à Erwin.
En revanche se qui lui ressemblerait plus c'est de cacher quelque chose derrière cette expédition. C'est sûr et certain, il nous cache quelque chose.
Quel est le vrai but de cette expédition ?

PDV EXTERNE

À la fin du discours le major fait le salut militaire et va s'installer à une table suivit du caporal.
Ce matin, il y avait un silence de mort, beaucoup de soldats ne sont pas présent pour aller dire au revoir à leur famille. Pour ceux qui étaient restés là car ils n'avaient plus de famille, ils avaient une journée libre, ce qui devraient les faire sourire, pas aujourd'hui. Aujourd'hui tout le monde avait le moral à zéro, tous étaient silencieux, redoutant cette sorti hors des murs, se demandant comment ça aller se passer et s'il reviendrai. Quasiment personne avait pris un vrai petit déjeuner au risque de tout renvoyer tellement ils avaient l'estomac noué.

En revanche, ce n'est pas le cas de tout le monde, certes le caporal pense aussi à l'expédition mais surtout au moment où le major lui avez tenu la main et les mots qu'il avait prononcé.
Il repensa à la sensation que ça lui a procuré. Il n'arrive pas à la définir.
Quand la major a glissé sa main dans la sienne, il a ressenti une chaleur l'envahir comme si ce contact le brûlait mais ça ne lui faisait pas mal. Il aurait voulu que ce moment dur pour l'éternité. Malheureusement c'était tout le contraire, il risque de ne plus ressentir cette douce chaleur à cause de l'expédition, toujours à cause de l'expédition. Mais à prêt tout c'est pas la première fois qu'ils partent en dehors des murs, jusqu'à présent le major est toujours revenu et il redoutait le jour où il ne reviendrait pas.

Il se regarde dans les yeux. C'est intense. Ils se perdent dans l'immensité de leur Iris. Cherchant, cherchant quoi ? Personne ne le sais même pas eux. Le caporal plonge son regard dans la mer que le major a toujours voulus voir, renfermant des émotions trop lourdes pour une seule personne. Cet un fardeau que lui et lui seul a, pourquoi il n'y a que lui qui doit le supporter ou prétendre le supporter ?

Aucun des deux n'a envie de rompre cette échange silencieux, cette fouille secrète. Mais ce silence, juste entre eux n'était pas malaisant. Il y a une bulle qui les séparent du reste des soldats, qui plane dans un silence plus que dérangeant, dans cette bulle l'atmosphère avait changé. Elle n'était pas lourde elle était même apprécier des deux hommes qui se regardent toujours intensément.

Le caporal part en essayant s'immiscer, à l'intérieur de ce dialogue silencieux un "suit moi".
Tout en se dirigeant vers son bureau il se retourne pour voir s'il avait compris le message. Mais il ne le voit pas. Il décide donc de continuer son chemin jusqu'à son bureau et d'attendre là bas. Il entre, ferme la porte, s'installe sur la chaise qui se trouve en face de son bureau et attend que son supérieur arrive. Calmement. Pendant plusieurs minutes jusqu'à ce que quelqu'un toque et ouvre la porte sous l'œil attentif du noiraud, qui voit apparaître un grand blond avec un regard d'enfant, un regard joueur.
Il se lève de sa chaise et l'invite à s'asseoir sur le canapé avec lui.
Bien évidemment le major ne décline pas au contraire c'est presque s'il court. Le caporal s'installe à côté de lui. Ne lui proposant pas de thé car il sait qu'il n'est pas tellement fan il le regarde dans les yeux.

Le caporal timide glisse lentement sa main dans celle du major et répond à cette phrase qui l' à fait sourire.

-Moi aussi j'apprécie ces moment là.

Le major sourit puis serre la mains de son second tel qu'on aurait dis qu'il y avait une tempête, il s'y accrochait fermement. Puis il s'endormirent main dans la main, la tête sur l'épaule de l'autre, dans le bureau du caporal.

mourir pour toi ?   [eruri] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant