mourir pour toi ? [eruri]

Le Départ

Bonjour/ bonsoir, j'espère que vous allez bien. Je tenais à m'excuser pour ma longue absence, j'étais parti en vacance et il n'y avait pas de wifi. Comme on est en vacance je vais être plus régulière. Bonne journée /soirée.

Le major se réveille en premier ce qui est assez inhabituel. Il regarde dehors et comprend en voyant la lune haute dans le ciel puis regarde sa main qui est toujours dans celle de la personne qui est à côté de lui. À cette vision, son visage s'attendrit et sourit automatiquement, lui qui était toujours si tendu, qui ne dormais pas beaucoup, à ce moment il était presque vulnérable dormant à point fermé. Ne voulant pas le réveiller il ne bougea pas.
Mais il ne pouvait pas rester comme ça jusqu'à ce qu'il se réveille. Il ne faut pas oublier qu'aujourd'hui c'est le jour de l'expédition, qui débute dans quelques heures.

-Livaï réveille toi. Dit il doucement en le secouant légèrement et en exerçant une petite pression sur sa main toujours entrelacée avec la sienne.

Il ouvre doucement les yeux en regardant le grand blond dans les yeux qui lui adresse un sourire auquel il répondit d'un hochement de tête.

-Comment ça va ce matin, grosse marmotte ?
Dit il en riant discrètement.

-Pfff, moi une marmotte, sérieusement ?

Ce qui n'arrêta pas de faire rire le major.

-Bon aller tu viens manger, il faut qu'on se dépêche.

-On a le temps, pas besoins de se presser. Protesta le caporal en train de se réveiller.

-Oui mais on doit être prêt avant les autres. Dit il en accrochant son bras.

-J'arrive.

Ils partirent du bureau du caporal et se dirigent vers le réfectoire. Quand il arrive, il y a quelques soldats dispersés à de différentes tables. Ils s'installe tous les deux à une table vide avec leur petite déjeuner.

La salle se rempli rapidement. Les soldats arrivent les uns après les autres, une mine dégoûter sur leur visage. Ne pas savoir où, comment ou quand on va disparaître, c'est une question qui torture l'esprit. Pour le bataillon c'est quotidiennement ainsi avec cette peur constante, surtout lors des expéditions. Cette journée ne fait pas exception. Il y aura beaucoup de mort comme d'habitude en ne savant toujours pas qui.

Après le petit-déjeuner tout s'enchaîne très vite, même trop vite pour certains. D'abord il faut s'équiper, équiper les chevaux, partir vers le murs avec en première lignes le major, le caporal et les autres chefs d'escouades puis la garnison ouvre les portes et le major fait son discours où à la fin tout le monde fait le salut militaire pour enfin galoper, prenant la formation que le major a créé sous les applaudissement ou discrimination du peuple. Sans oublier le briefing du major juste avant qu'ils partent.

Le caporal est au centre de la formation comme d'habitude et comme d'habitude ça ne lui plaît pas parce qu'il n'a pas le major dans son champ de vision et par conséquent il ne peut pas le protéger. À chaque fois il se fait du soucis pour lui et au moindre bruit il regarde vers sa position. Il est en première ligne ce qui est d'autant plus dangereux. Il aimerait vraiment être à côté de lui.

Ils viennent de partir et galopent plusieurs heures jusqu'à ce que le premier fumigène se fasse voir dans une prairie où il n'y a aucun arbre, ce qui n'est pas pratique. Le fumigène noir, qui signale l'arrivé d'un titan déviant, provient de l'aile gauche. Puis, cette fois ci venant de devant, un fumigène vert nous montrant le chemin à suivre pour éviter ce titan.

Donc la formation dévie sa trajectoire toujours avec objectif la forêt aux arbres géants. Qu'ils finissent par atteindre non sans avoir combattu.
Quand ils arrivent, il suivent le schéma donné la veille et il n'y a que quelques escouades qui rentre dans la forêt dont celle de Livaï.

Éclipse de l'expédition
(NDA: dsl mais je ne me souviens pas très bien de tous les détails de l'expédition, de toute façon vous savez ce qui ce passe. C'est l'expédition avec le titan féminin. Encore désolé.)

Le bataillon vient de passer les portes du mur Rose et rentre au QG en regardant par terre sous les discriminations et les pleures du peuple voyant qui manque énormément de soldat. À l'exception du caporal qui regarde devant lui tête haute et soulagé de voir le major entier. Mais avec un regard plein de tristesse pour son escouade morte au combat.

Il n'a jamais compris ces gens qui critiquent alors qu'ils n'ont jamais vu de titan de leur vie, ils se feront massacrer en un instant dehors. De plus ils n'ont pas le droit de leur répondre.

Quand ils arrivent au QG, tous avec une mine dégouté, au bord de la crise d'angoisse. Certains mettent un peu de temps pour enlever leur équipement et celui de leur cheval tandis que d'autre se dépêche pour aller vomir et tous, après, vont s'enfermer dans leur chambre. Il n'y avait pas beaucoup de personne présente au dîner, ils étaient tous soit en train d'essayer de dormir soit en train de pleurer, dans les deux cas ils ont passer une nuit blanche.

Le caporal était préoccupé par la disparition de son escouade en train de se poser tout un tas de question comme qui ?, pourquoi ?, et plein d'autres. Il s'était fait une promesse il y a bien longtemps juste après sa première expédition << je ne m'attacherai plus à personne. >>
Il l'avait laisser à l'écart et s'était attaché à son escouade. Il ne referai plus la même erreur.

Ce soir il s'est fait une nouvelle promesse << je retrouverais la personne qui a fait ça et lui ferai payer. >>