Chacun sa chacune

Deception

# chapitre 7 : la fin .

+++Maïsha EBONG+++

Assise sur la dernière marche d'escalier, j'attends impatiemment OGOULA qui est toujours dans la cuisine.

Qu'il fasse des heures là-bas, ce qui est sûr,  je ne bouge pas de là.

Trop c'est trop, il m'a assez prise pour une conne. Il me cache quelque chose, je le sais tout au fond de moi. Du coup je commence à stresser, je n'ai pas envie de recevoir une mauvaise nouvelle.

Moi ( me passant la main sur le visage): n'imagine pas le pire !

Yorick me rejoint, il reste loin de moi, Très loin. Mais pourquoi ?

Ses lèvres commencent à bouger, il se mord la lèvre inférieure très nerveusement. Je le regarde, il stresse, je croise mes bras, prête à écouter.

Yorick (me regardant): j'ai un enfant dehors.

Boum !

Moi (n'ayant pas bien saisi): pardon yorick ?

Yorick (petite voix): j'ai fais un enfant avec une autre femme maïsha.

Alors j'ai bien saisie [ encaissant le coup]. il a un enfant dehors ? Non ce n'est pas possible [rire nerveux] il doit me faire une blague. Yorick ? Un enfant ?

Moi (bondissant à sa hauteur): tu te fou de moi OGOULA ? Tu es entrain de plaisanté N'EST-CE PAS ?

Yorick (reculant): je suis désolée bébé.

J'éclate de rire, mais dans un fou rire qui ne dit pas son nom. Tout d'un coup je me sens CONNE très très CONNE ! [Rire]

Yorick (la voix enrouiller ): je suis désolé maïsha, c'est arrivé comme ça.

Moi ( la boule au ventre) : un enfant de quel âge ?

Yorick : huit mois.

[rire nerveux].

Je le regarde sans l'écouter, je n'ai qu'une envie, celle de bondir sur lui et le bombardé de coups de poings.

Je tremble de tout mon être, la colère en moi est indescriptible. Du coup, je suis entrain de rire, rire de colère. Arrivée à ce niveau, ce n'est pas une bonne chose pour nous.

Moi (rire nerveux): ok yorick !

Yorick (reculant): bébé je suis désolé.

Moi (rire nerveux): ne m'appelle pas bébé ! N'ose même plus prononcé mon nom dans ta bouche ou je t'arrache sévèrement les couilles !

Il recule en attrapant son sexe, le regard rempli d'effroi.

Mon cerveau n'a pas complètement enregistré la nouvelle, raison pour laquelle je suis entrain de rire aux éclats.

Je commence à faire le rapprochement avec les appels au milieu de la nuit,  la photo du bébé sur son profil Facebook, la manière dont yorick avait réagit lorsque sa petite sœur avait posé la question concernant un bébé, les codes changé à chaque fois, sa bonne humeur tout ça quoi... Je comprends, je comprends maintenant.

Aussi, J'avais déjà sentie une odeur de bébé sur ses vêtements ! tout ça devant moi, tous ces indices devant mes yeux et je n'ai rien captée.

Ah oui maïsha on t'a bien eu !

Ma petite tu as été bien roulé dans la farine !

[Tapant des mains]

Moi (le regardant): c'est qui la mère de cet enfant ?