# chapitre 8 : jojo.
+++Maïsha EBONG+++
Après le départ de maman, j'ai dormi pendant un bon bout de temps. aux environs de 14h, je me suis levée de mon canapé.
J'ai pris une douche, mangé un bout puis j'ai soulevée mon ordinateur et me suis installée sur la petite table qui me sert de bureau pour regarder les nouveaux biens sur le site de la boîte.
Demain je dois me présenter très tôt à l'agence. J'ai une réunion avec les membres de mon équipe puis un rendez-vous avec l'assistante d'un député qui veut loué une villa à sa mère.
Je sais bien, c'est pour une de ses petites, j'ai l'habitude de ce genre de cas avec ces gens.
Si vous voyez la quantité d'argent dépensée par ces hommes pour mettre leurs petites à l'aise hummm. Ce qui me fait le plus mal c'est quoi ? certaines d'entre elles, ne sont pas ambitieuses [secouant la tête].
moi l'enfant de NZOGHE, un ministre ou un député va être mon gars et je vais joué à la maboule ? en pensant d'abord à aller passé une semaine dans une villa juste pour faire la fête avec mes amies en buvant les regab (bière nationale) au lieu de demandé au type de m'acheter une maison ou même la parcelle de terrain ?
[Rire]
Ah EBONG ! Dieu lui même il sait Pourquoi je ne tombe pas sur ce genre de personne dans ma vie là !
Bref.
J'ai repérée trois villas qui vont sûrement l'intéressé. je notes déjà les Situations géographiques puis j'envoie un e-mail à la réceptionniste qui demain matin me donnera les informations concernant ces trois biens.
Il me faut une nouvelle carte sim, j'ai cassé l'ancienne à cause de la colère.
Moi (soupirant): toi aussi tu es trop compliquée !
Ce qui est bien, nos portables Android, s'occupent d'enregistrer tous nos contacts dans la mémoire interne de ces derniers.
L'agence Gabon Telecom la plus proche de chez moi est celle du neuf étage, J'irai alors là-bas.
Je dois me dépêcher [regardant la pendule murale] elle va bientôt fermé.
Je cours dans la chambre récupérer mes papiers d'identité, j'enfile un jean et un débardeur blanc, mes sandales au pied, je prend une petite bandoulière où je range mon portefeuille et mon portable puis je sors de la maison en fermant derrière moi.
Je cherche jores, ça fait longtemps que nous nous sommes baladés à deux. Entre le boulot, et lui qui va à l'école... En plus je n'ai pas envie de marcher seule aujourd'hui.
J'ai regardé à sa place habituelle (sous le manguier) il n'est pas là.
Je demande à un des enfants de la maison qui me dit qu'il doit être dans sa chambre, j'y vais alors .
Maman (debout devant la porte): bonne journée papa.
Et qui je vois passer la porte ? Yorick OGOULA avec tout son courage.
Mon premier réflexe à été de soulever une des chaises en plastique qui se trouvait à côté de moi et de la lui lancé en plein visage.
Yorick (encaissant): maïsha !
Maman (hurlant en langue): tu es trop violente !
Je l'ai bien dit de ne pas se pointer chez moi.
Je soulève une seconde chaise et cette fois-ci je me rapproche de lui et la lui dame au niveau du ventre, yorick encaisse le coup en se pliant de douleur puis il se précipite en direction du portail.
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Chacun sa chacune
Narrativa generaleMaïsha, une jeune femme ayant subit des péripéties dans son jeune âge se retrouve totalement changée . Entre froideur, agressivité, nervosité et surtout sauvagerie, elle ne fait point de cadeaux à son entourage. Mais comme on le dit si bien , chaque...