Gervais NKARE

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# chapitre 10 :  Gervais NKARE.

+++Maïsha EBONG+++

[ Un mois plus ]

Finalement la rumeur était vraie, le boss a été remplacé. Le nouveau est arrivé la semaine dernière.

Pour l'instant il fait connaissance avec tout le personnel. Chaque jour quelqu'un passe dans son bureau pour la prise de contact.

Je ne sais encore à quoi il ressemble, je n'étais pas sur place au long de toute cette semaine, du coup je ne suis encore passée dans son bureau.

D'après les gens qui l'ont Vu, c'est un monsieur nerveux. Qui ne sourit jamais, en même temps il va rire avec nous genre nous sommes ses amis ? Pfffffffff.

Certaines personnes ont du mal à faire la différence entre le patron et le collègue.

J'attends de le voir pour faire ma propre description. Les histoires de couloirs ne sont pas toujours vraies.

[Sonnerie du fixe]

Moi (levant les yeux): oui Véra.

Véra(à l'autre bout du fil): la plus belle est demandée dans le bureau du boss.

Moi (soupirant): ok .

J'ai bien envie d'apporter mon sac avec moi, mais  ça ne fait pas beau. Du coup je le range dans mon tiroir et le referme à clé.

[Toc toc ]

Le boss (voix grave): entrez !

J'entre en refermant derrière moi. J'attends qu'il me demande de prendre place pour le faire.

Le boss est de dos, il regarde je ne sais quoi du haut de la fenêtre. Lorsqu'il se retourne, il a comme un mouvement de recul.

Toujours debout, je le regarde.

Il est d'âge mûr, comparé à l'ancien.

Le boss (voix grave): prenez place. [Je m'exécute].

Il fait de même en joignant ses doigts.

Le boss (me fixant): je me présente, monsieur Gervais NKARE.

Moi (soutenant son regard): mademoiselle Maïsha EBONG.

Le boss (sourire en coin): je sais qui vous êtes mademoiselle. Je connais qui est qui dans cette boîte.

Moi (le fixant): ok.

Le boss (soutenant mon regard): d'après votre ancien boss, vous êtes un 6/10 dans cette boîte.

Moi (sérieuse): avec tout mon respect, je suis un 9/10 dans cette boîte monsieur.

Le boss (se raclant la gorge): j'ai eu vent de plusieurs éloges à votre égard Mademoiselle EBONG. Mon partenaire n'a cessé de venté vos mérites.

Moi (comme d'habitude !): parfois Les éloges ne suffisent pas, une promotion serait la bienvenue.

Le boss (me regardant): le 9/10 réclame une promotion ?

Moi (soutenant son regard): une promotion méritée amplement monsieur le président.

Ce n'est pas de la prétention.
Quand tu sais d'où tu viens, tu sais où tu veux arriver.

Il me fixe sans plus  rien ajouter.

on se défient du regard. C'est du trafic d'influence, je ne baisse pas les yeux, je le regarde dans le Blanc de l'œil et au final, c'est lui qui détourne le regard.

Le boss (prenant une carte de visite): je réessaye, cette fois en espérant, que mademoiselle soit de bonne humeur.

Je reste stoïque fasse à la phrase qu'il vient de me sortir. Je ne comprends rien en fait.

Chacun sa chacune Where stories live. Discover now