Chapitre trois.

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Tokyo, Harajuku, 6h31, le lendemain.

Deuxième journée de travail pour Keigo. Après cette première journée forte en rebondissement, il était complètement épuisé. Il n'arrêtait pas de penser à l'altercation qu'il avait eu avec le jeune homme aux blessures peu communes. Cependant, ce n'était pas le moment de rêver. Sa nouvelle journée commençait et il devait, dès le matin, partir en patrouille dans la zone.

Le mot d'ordre : Plus d'agissement, moins de plaintes. Enji Todoroki ne semblait pas se rendre compte qu'envoyer un pauvre jeune comme Keigo, dans un endroit aussi peuplé et aussi grand seul, n'était sûrement pas la solution pour diminuer le taux d'incident. Aujourd'hui, il avait le droit de porter sa tenue de service.

Il avait la classe et ça lui allait plutôt bien. Ce n'était pas un tombeur, mais sous ses airs de Don Juan, il aimait plaire. Bien que sa vie sentimentale soit réduite au célibat, il n'en restait pas moins un tombeur. Il avait la cote lorsqu'il était au lycée.

Ce n'était pas vraiment le moment de penser à ça. Les gens étaient déjà agglutinés vers les métros. À cette heure ci, il y avait peu d'infraction. C'était surtout l'heure de pointe pour les gens qui travaillaient. Il avait le droit pendant son service d'aller se prendre un café ou quelque chose dans le genre. Alors, sans plus tarder, il passe au Starbucks pour prendre sa boisson favorite : Un caramel macchiato. Une fois sa boisson prise, il retourna là où il pouvait avoir une vue d'ensemble sur le reste de Harajuku.

Bien qu'il soit tôt le matin, notre jeune voleur à la sauvette était aussi réveillé. Harajuku n'était sûrement pas l'endroit rêvé pour se reposer mais c'était le seul endroit qui avait de la place
pour lui. Il sortit de son squat puis marcha vers le bout de la ruelle, afin d'arriver pleinement dans Harajuku.

Il est à peine six heures, et ils sont tous réveillés. Se disait Dabi.

Il n'arrivait pas à comprendre la société actuelle, et aimait beaucoup la critiquer. Enfin, il aimait la critiquer car lui n'en faisait pas parti, et il ne comprenait pas certaine choses comme cela. N'ayant jamais eu une vie normale, il ne pouvait que juger de loin la vie des autres.

Étant très observateur, il remarqua au loin ce policier qui, hier, lui avait donner une leçon de moral. Encore remonté contre lui, il comptait bien lui faire regretter d'avoir parler sans connaître.

Dabi n'était pas du matin, alors, de manière un peu brute et non-réfléchi, il s'avança vers Hawks, d'un pas assez énervé.

Le voleur était bien plus grand que lui, et plus imposant. Il savait qu'il pouvait très bien terrorisé le jeune homme face à lui et c'était le but.

Toi là. T'es encore là ? Demanda Dabi d'un ton peu commode.

Hawks sursauta avant de se retourner vers le dit Dabi, café en main.

C'est plutôt à toi que je dois poser la question. Tu cherches ta prochaine victime ? Lança Hawks, d'un ton bien plus sarcastique.

Bien que Hawks n'était pas quelqu'un de très fort, il aimait tenir tête aux autres. C'était son caractère.

Écoute moi bien, ici, c'est mon quartier, si tu veux pas que j'te dépouille ici même le poulet, j'te conseille de te barr-

Hawks interrompt aussitôt le jeune voleur.

Oui monsieur, c'est tout droit, et ensuite vous prenez la direction des panneaux que je vous indique. C'est pas ici la Gare. Disait le policier.

Dabi ne comprenait absolument rien à ce qu'il se passait. Mais, il allait bien vite le comprendre..

De quoi tu parles espèce de-

Némésis. {Dabi x Hawks}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant