Chapitre 30

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Les deux amis s'éloignèrent légèrement de leur QG, ils s'arrêtèrent à un espace vide, les immeubles en ruine autour. Le soleil commençait déjà à taper, il était à son point le plus haut, il était midi. Les 4 membres de l'araignée ne se mirent pas trop loin, curieux de voir ce combat. Malia et Arun se placèrent face à face à une distance de 4 mètres au moins. Ils se jonchèrent du regard, Malia avait un avantage sur le rouge, elle connaissait son Hatsu en général, mais lui, il ne sait même pas si elle maîtrise le Nen. Même s'il s'en doutait, il savait bien que son amie n'aurait pas attendu pour apprendre toute seule, il savait qu'elle était débrouillarde.

- ­Tes prêtes Mal ?

- C'est quand tu veux mon Poulet ! Répondit la jeune fille.

- Arrête avec ça ! Cria Arun avec un grognement.

Ils n'attendirent pas plus pour s'élancer l'un vers l'autre, la poussière au sol se leva lors de leur démarrage rapide. Ils s'échangèrent au début quelques coups. Coups de poing, des directs, des crochets. Dans l'estomac, les côtes, le visage, les jambes. Des coups de pied, des coups de genoux dans les chevilles, les bras, l'abdomen. Ils esquivaient, bloquait et se rendait les coups.

Arun tenta de suivre le conseil de Machi et de ne pas réfléchir et de laisser faire les réflexes, mais Malia, qui s'était entrainée avec Feitan, le plus rapide de la brigade, elle avait l'habitude de devoir réfléchir vite et ses réflexes étaient plus rapides qu'Arun.

Arun prit de la hauteur grâce à son vent, laissant Malia au sol. Il lui envoya plusieurs vagues de vents tranchants, que la jeune fille évita en grand nombre, mais s'en prenant quand même quelques-uns. Elle courait pour éviter le vent. Elle aurait très bien pu arrêter le combat avec ses marques, mais elle ne voulait pas finir trop vite. Elle toucha plusieurs cailloux de la taille de sa main et lui envoyait trois par trois. Il les évita en les déviant avec ses bourrasques, elle finit par téléporter quelques cailloux directement à côté de son adversaire qui se les prit en plein dans la tête. Ne s'attendant pas à ce que les cailloux arrivent à côté de sa tête.

- Putain ! Il baissa légèrement sa garde et Malia en profita pour sauter d'une pierre assez haut pour lui infliger un coup de pied du plat dans l'abdomen. Arun gémi de douleur et repoussa Malia avec du vent, elle se réceptionna comme il faut sur le sol.

Les marques de Malia qui était sur les pierres avaient disparu. Surement due à la téléportation, la marque avait dû s'effacer. Arun retourna au sol et tenta d'attraper Malia avec une ombre. Il courait vers Malia pour se rapprocher, son attaque n'avait pour l'instant pas un grand périmètre. Malia ne prit pas le risque d'approcher, mais malheureusement, le plaid à sa cuisse commença à lui faire, mal. Celle-ci inflige au couteau par les types qu'elle avait tué quelques jours plus tôt. La plaie avait mal pris le fait qu'elle force sur cette jambe pour sauter.

Même si elle était droitière et qu'en général en mettait plus de force dans celle-là, elle avait appris à utiliser sa jambe gauche autant que sa droite, et donc le gaucher souffrait des efforts que l'on lui demandait. La douleur l'obligeait à ralentir un peu et la chaleur du soleil qui commençait à augmenter n'arrangeait rien, de la sueur perlait déjà du front ou du coup des deux combattants. Leurs dos devaient surement être déjà transformés en chute du Niagara.

- Eh bah, elle se débrouille quand même pas mal Malia ! Fit Phinks.

- C'est moi qui l'ai entrainé tu crois quoi, qu'elle allait faire le lapin à sauter partout comme un kangourou ? Répondit Feitan, un écouteur sur deux dans les oreilles.

- Les deux se débrouillent bien malgré quelques défauts dans leurs mouvements et des mouvements inutiles. Fit remarquer Uvo. Nobunaga resta silencieux. Phinks se tourna vers lui.

(en réecriture) Deux monde, un amour (Feitan x OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant