Je suis singlée.

Chapitre 10

Moi qui désirait tant cette nouvelle chance de vivre... Dans le fond, je vais mourir. Comme je le voulais.

Je décide donc de ne plus me battre pour ma vie. Je ferme les yeux, respire tranquillement et j'attends...

J'attends.

J'attends.

Mais qu'est-ce qui peut bien se passer dans la tête de ce fou.

J'ouvres les yeux d'une vitesse qui me surprend.

Moi: AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!!!

L'homme..... le fou... le... le...

Devant moi, se trouve mon agresseur ou plutôt mon ancien agresseur. Il est accroché aux tuyaux de la pièce, la gorge ouverte et sanglante. La scène est épouvantable.

Comment j'ai pu ne rien entendre?

Je vis, dans l'ouverture de la porte, un ombre masculine. Dans sa main, se trouvait le couteau que le fou tenait plus tôt, celui qui m'a transpercé l'épaule.

Au moment où l'ombre s'approcha de moi, je perdis connaissance. J'avais perdue beaucoup de sang...

2 jours plus tard...

Je me réveilla dans ma chambre, accroché à toutes ces machines comme la première fois où je me suis réveillé dans ce centre. Par contre, cette fois-ci, ce n'était pas Damien qui était près de moi, mais Julien.

Julien: Hey... Tu vas mieux?

Je me tourna dos à lui.

Julien: Écoute, je m'excuse de t'avoir abandonné comme ça en moment de détresse. Je n'ai pas réfléchi et j'aurais dû. La peur m'a envahi. Je ne voulais pas mourir...

Un silence s'installa dans ma chambre.

Julien: Quand tu ne répondais pas à l'appel de ton nom dans les salles souterraines, j'ai paniqué. Je ne savais pas quoi faire. Je me sentais tellement con. Je... Tu me plais Rose.... Je suis désolé, il n'y a pas d'excuse assez fort pour pardonner ce que j'ai fait...

Je ne savais pas quoi répondre. La seule chose qui me perturbais vraiment en ce moment était l'ombre qui m'avait sauvé la vie.

Qui était-il?

Julien: Je... je vais te laisser te reposer. J'espère que tu me pardonneras....

Moi: Pourquoi m'as tu menti sur ton identité?

Julien: De quoi parles-tu?

Moi: Tu me parles de ce centre et de tous ces beaux changements, tu as une chambre démentielle. Tu n'as pas eu l'idée de me dire qui tu étais vraiment? Le fils du directeur.

Julien: Ça l'aurait changé quoi? Rien de bon. Tu aurais sûrement pensée, comme tous les autres, que je suis un pas de coeur, un profiteur de richesse, un enfant gâté. Je ne voulais simplement pas que ton opinion de moi se base sur mon père.

Moi: Je ne suis pas comme tout le monde.

Julien: c'est vrai... et j'aurais dû m'en apercevoir plutôt...

À ce même moment, nos yeux se fixait. Nos lèvres se rapprochait comme des aimants. Sa main se déposa sur ma joue avec une tendresse si réconfortante.

Malgré qu'il m'ai abandonné en code 4, Julien me faisait frissonner comme personne avant.

Julien me chuchota à l'oreille juste avant de m'embrasser.

Julien: Plus jamais je t'abandonnerai. Tu es un trésor que je protégerai.

Mon cœur battait la chamade. Jamais je m'étais senti aussi heureuse depuis Jordan.

J'aime Julien.