Chapitre 9

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Julien ne pris même pas la peine de m'expliquer ce que c'était un code 4 et couru sans moi vers les salles. Je ne savais aucunement où se trouvait les salles souterraines et en plus je suis désormais seule. Inutile de vous dire que je panique.

L'alarme résonne de plus en plus fort. On ne s'entend même plus. Je décide donc de suivre le regroupement de personnes qui s'est formé en gardant un minimum de calme.

Enfin, je vois un escalier énorme qui descend vers une sorte de cave.

J'imagine que ce sont les salles souterraines qui se trouvent en bas.

Au même moment que mon pied touche le début de l'escalier, je sens une puissance phénoménale m'attirer vers l'arrière.

Une voix masculine et terrifiante me chuchote à l'oreille: Ce soir, tu vas souffrir comme j'ai souffert dans ma vie.

Il m'entraîna avec lui sans que je puisse voir son visage. Tout ce que je voyais était sa grosse main sale sur ma bouche et son autre main se balançant sur son côté gauche, fournit d'un couteau.

Je vais mourir, je vais mourir...

Je sanglotait, mais bien sûr, avec la grosse main salle de mon assaillant, personne ne pouvait m'entendre.

Tout d'un coup, mon agresseur se plaqua dans un coin sombre du couloir où on se trouvait. Une dizaine de garde de sécurité passa devant nous sans même nous voir.

Ma seule chance de vivre vient de passer devant mes yeux...

Mon agresseur m'entraîna encore cinq bonnes minutes avant de me lancer dans un mur violemment. Nous étions dans une salle remplis de tuyauterie et d'eau sur le sol. Nous étions désormais très loin des salles souterraines et, évidemment, de la civilisation.

Lui: nous y voilà ma chère.

Je me retourna, encore sonné du coup, vers lui.
Je ne l'avais jamais vu. Je ne savais pas du tout qui il était. C'était un homme début quarantaine avec une forte barbe noire, des grosses mains sales et poilues, des cheveux en bataille noirs et une veste de force déchirée.

Moi: Qui êtes-vous?

Lui: vous n'avez pas entendue l'alarme?

Moi: Oui.. mais je ne sais pas ce qu'elle signifiait.

Lui: HAHAHA. Tu aurais dû. Je me suis échappé de ma cellule enfin! Je suis venu venger ma colère. Comme le petit Julien si haut placé est déjà sous protection dans les salles, je me venge sur toi, sa petite copine.

Moi: Julien? Pourquoi l'impliques-tu?

Lui: Tu ne le sais pas?? Voyons, Julien est le fils du directeur. Le fils du connard qui a créé ces établissement pour les fous.

J'étais sous le choc.

En même temps, je pouvais m'en douter avec la chambre extraordinaire qu'il a et tous les avantages qu'il possède.

Lui: Maintenant, terminée la bavarderie.

Il se dirigea vers moi avec son couteau fermement dans sa main droite.

Je me crispait au mur, cherchant du regard une arme pour me défendre. La salle n'était remplis que de tuyaux bien soudés au plafond. Il n'y avait rien d'autre. Seulement moi, et ma faible force.

D'un bond, il sauta vers moi. Je l'esquiva vers la gauche.

Il se recula et me regarda.

Je senti une chaleur monter entre mon épaule et ma poitrine. Je regarda et vit du sang.

Il m'a manquer le cœur, mais il m'a quand même touché...

Lui: HAHAHA. Tu souffriras avant de mourir. J'ai envie de te couper les doigts. Que pourrais-tu faire sans tes doigts?

À nouveau, il s'approcha de mon corps blessé.

Je suis singlée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant