Chapitre 3

192 12 0
                                    

Bip...Bip... Bip... Bip... Bip... Bip...

Ce son que j'entends me fait mal au coeur. Ce son est le signe que j'ai échoué et que je repose sur un lit d'hôpital.

J'ouvre donc mes yeux péniblement.
Personne n'est à mon chevet. Quel surprise.

Les putain de docteurs auraient dû me laisser mourir. Tout le monde serait mieu sans moi.

?: Vous êtes très jolie mademoiselle.

Je dirige mon regard vers la porte de ma chambre jaune/beige hôpital.

Je ne reconnais pas cet homme. Il doit avoir dans les 19-20 ans. Assez beau, grand, musclé, des cheveux châtin et de magnifique yeux brun tournant vers le jaune. Je n'avais jamais vu des yeux aussi magiques. De loin, je remarque qu'il y a un tatouage qui déborde sur son cou.

Moi: On se connait?

Lui: Bien sûr que non. Tu viens d'arriver.

Moi: Je viens d'arriver? Je ne comprends pas? Je suis a l'hôpital. Des gens arrivent et reparent toutes les demi-heure.

Lui: mmmmh.. je vois. Comment te dire ça... Tu n'est pas dans un hôpital comme les autres quoi...

Moi: Qu'est-ce que tu veux dire? Explique.

Lui: Tu as fait quelque chose qui t'as amené ici, dans un centre d'aide psychiatrique à Pasadena.

Et merde, je suis à 363 miles de chez moi... Soit 5h14 minutes de route en voiture...

Moi:... Tu sais ce que j'ai fait?

Lui: Non. Chacun à son histoire. Bon. Viens-tu me rejoindre pour que je te montre l'endroit?

Moi: Euh, on est dans un centre psychiatrique, ce qui veux dire infesté de fous et tu veux que je te suive? Tu es peut être un de ses fous furieux.

Lui: Je suis singlé comme la pluspart des gens ici. C'est comme ça qu'on nous nomme.

Moi: excuse-moi, c'était pas une très bonne blague...

Lui: Tu es pardonné seulement si tu lèves tes jolies petites fesses et que tu viens me rejoindre.

Moi: Bon, j'ai compris. Je m'enviens.

Je suis singlée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant