Être nymphomane, les secrets d'Émilie Anderson

Secret N°6 : la communauté LGBTQ

Partie 1/2

Emilie triturait nerveusement sa nourriture dans son plat en se remémorant sa matinée. Elle voyait du coin de l'œil James - à qui elle n'avait pas osé parler pour le moment - qui mangeait à une autre table, accompagné de Cherry et Raphaël. Son cœur ne s'était toujours pas remis de ses émotions, et elle pouvait rien avaler. Elle se redressa néanmoins lorsqu'elle vit Amanda arriver avec un grand sourire.

« Tiens, » lui dit-elle en lui tendant son collier de sa main droite dont les phalanges avaient rougies.

« Oh mon dieu, » s'exclame l'autre adolescente avec soulagement, « Amanda, tu es la meilleures ! Tu as pu lui reprendre ! »

« On s'est un peu accrochée, mais ça en valait la peine. Tu avais l'air tellement triste ce matin ! »

« C'est un cadeau, je ne voulais pas le perdre... »

« Ne laisse pas Ino te marcher sur les pieds, d'accord ? »

Emilie eu un vague moment de flottement puis hocha la tête. C'était quoi ça ? Comment ça elle était pas sensée se laisser marcher sur les pieds ? Elle faisait de son mieux, déjà ! Après ça, elle n'avait plus envie de parler du tout, mais Amanda lui demanda des nouvelles de William... Comme d'habitude.

La Anderson avalait difficilement grain de riz sur grain de riz tout en écoutant Amanda lui parlait de son cousin. Son cousin dont le regard lui avait littéralement brûlé la poitrine le matin même.

« Dis, Amanda, qu'est-ce que tu lui trouves à William ? »

« Je n'en sais rien... J'aime la rigidité qu'il dégage. Il a l'air tellement noble et en contrôle. »

Emilie devait admettre que c'était vrai... Elle se remémorait se regard ferme sur ses seins... Ou son pendentif, peu importe ! Amanda continua sur le fait qu'il était difficile d'attirer l'attention de William, et que ses anciennes petites amies avaient beaucoup de chance d'avoir pu attirer son attention. Une fois encore, Émilie dut admettre qu'elle était d'accord.

Son téléphone vibra et elle regarda le message qu'elle venait de recevoir : [Si tu veux sortir encore ce soir, je t'emmène au même endroit que la dernière fois]. Lorsqu'elle releva la tête, elle vit alors James, deux tables plus loin, qui lui souriait, son téléphone à la main.

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Emilie croisa William et Mia en entrant dans le salon. Ni l'un ni l'autre ne la regardèrent. Ils allaient tous deux à l'entraînement, chose dans Émilie était désormais dispensée. Après s'être entraîné depuis ça plus tendre enfance au minimum 2 heures par jours, ça lui faisait tout drôle. Elle avait soudainement l'impression d'avoir plein de temps à tuer.

Elle fila dans sa chambre discrètement et à peine la grande porte fermée, elle retira ses vêtements.

Emilie avait été excitée toute la journée et sa culotte était dans un état plus que lamentable. À ce niveau là, elle n'avait même plus besoin de porno. Elle s'allongea sur le lit et commença par se toucher la poitrine, tout en se regardant dans le miroir. Elle avait gardé son soutien gorge dont les bretelles tombèrent toutes seules alors qu'elle malaxait les lobes entre ses mains. Son regard bleu avait l'air vide, comme toujours.

Ça lui rappelait vaguement l'un des films pornographiques qu'elle avait vu, où une japonaise se faisait toucher la poitrine dans le métro. Ce n'était pas que toucher sa propre poitrine l'excitait vraiment (Émilie éprouvait à vrai dire peut de sensation au niveau des seins) mais l'idée que cela excite quelqu'un d'autre était tellement chaude.