Être nymphomane, les secrets d'Émilie Anderson

Secret N°4 : cunnilingus

Partie 2/3

« Stupides oiseaux, » maugréa James en fermant les volets.

Il était à peu prêt sept heures du matin et le jour se levait sur la citadelle, tant et si bien que les oiseaux s'étaient mis à chanter.

Allongée sur le lit, nue et exténuée après la longue session de jambe en l'air qu'elle venait d'avoir, Émilie soupira de contentement. Les oiseaux ne la gênait pas, elle, elle en avait même dans sa chambre, mais ça l'amusait de voir James ronchonner. Elle sourit et ramena le drap contre sa poitrine lorsque son amant revint prés d'elle et se laissa tomber sur le lit.

« Ça va ? » demanda-t-il machinalement.

Émilie sourit. Le moins qu'on puisse dire, c'était que James était attentionné. Il lui avait posé cette question des dizaines de fois au cours des trois dernières heures.

« J'ai faim, » admit Émilie, « et je crois qu'il faut que je retourne aux toilettes. »

« Encore, » s'exclama James en riant, « mais t'as une vessie de la taille d'un petit poids ou quoi ? »

En temps normal, la jeune Anderson n'aurait rien répondu. Elle se serait tue, aurait rougis, n'aurait même pas avoué qu'elle avait besoin de faire pipi. Mais ce n'était pas exactement une situation normal pour elle. Elle était nue, dans le lit d'un garçon, et le moins qu'on puisse dire était qu'elle était, malgré tout, extrêmement détendue.

« Oui, eh ben ma vessie a était mise à rude épreuve cette nuit, » rétorqua-t-elle en se levant, emportant sans gêne la couverture de James pour aller aux toilettes.

Avant de sortir de la pièce, Émilie prit soin de regarder à travers les murs pour être sûre de ne pas croiser accidentellement ses parents – chose dont elle ne se remettrait sûrement jamais si ça arrivait – mais il n'y avait aucun risque ses parents dormait toujours paisiblement, dans leur chambre à l'autre bout de la maison.

Lorsqu'elle revint dans la pièce, James lui tendit un paquet de gâteau que la jeune fille saisit sans hésitation.

« Le sexe, sa creuse, pas vrai ? » dit-il avec un air amusé.

« J'peux pas croire qu'on ait fait ça, » répondit Émilie, la bouche déjà pleine de biscuit, mettant des miettes partout. Décidément, elle se lâchait.

« C'était génial, » soupira James en se laissant complètement tomber sur le matelas.

Émilie mangea presque l'intégralité du paquet de gâteau. C'est vrai que ça donnait faim. Trois heures de sexe. Trois heures qui, pour le moment, étaient les plus débridées de sa vie.

« Comment tu as dit que ça s'appelait le truc que tu m'as fais en premier, » demanda-t-elle distraitement en repoussant les miettes qu'elle venait de mettre partout.

« Un cunnilingus, » répondit James qui ne semblait pas s'en soucier le moins du monde.

« Et la deuxième position qu'on a testé ? »

« La levrette. »

Émilie hocha la tête, les souvenirs lui revenant en mémoire.