+ Le Secret Si Secret

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Harry n'avait pas encore un an quand sa mère venu le voir dans son petit lit, alors qu'il était tard. Lily s'approcha de lui, le pris dans ses bras et se mit à prononcé quelques mots à sa petit oreille.
 
"- Harry, mon chéri, je dois te le dire maintenant, je ne sais pas si je vivrais encore assez longtemps pour pouvoir te le dire plus tard..."
 
Elle respira profondément, triste de devoir le dire et malheureusement, c'était sincère. Elle reprit finalement.
 
"- Harry, tu es encore si petit et si fragile, je t'aime tu sais, mais je dois à tout prix te protéger. Ce que je vais te dire, tu ne dois le répéter à personne, pas même les personnes en qui tu as le plus confiance..."
 
Un soupire passa les lèvres de la jeune mère, son fils toujours dans ses bras.
 
"- C'est un secret que tu dois bien garder, mais à tes cinq ans, comme moi, tu auras quelque chose que les autres n'auront jamais. Ce sera ton pouvoir, tu pourras... sentir les émotions des personnes autour de toi... Oui sentir et pas ressentir ou autre chose... mon chéri..."
 
Deux autres soupires sortirent et une larme s'échappa.
 
"- Chaque émotion ou sentiment aura une odeur particulière, que toi-même tu devras apprendre à reconnaître. J'espère que tu n'en diras rien et que tu sauras t'en servir de ton mieux, Harry."
 
Lily garda encore quelques minutes son fils presque endormi dans ses bras, le silence posant dans l'air, puis fini par le reposer où il était avant qu'elle n'arrive, pour finalement sortir de la chambre.
 
Harry était maintenant en cinquième année à l'école de sorcellerie Poudlard. Il se souvenait parfaitement des mots de sa mère, celle qui s'était sacrifier pour lui, et il avait parfaitement tenue sa promesse, personne n'avait connaissance de ce don si particulier. Comme elle lui avait dit, cela s'était déclencher à son cinquième anniversaire. Et bien évidemment il l'avait passé, comme le voulait les Dursley, dans son petit placard sous l'escalier amenant à l'étage. Il avait rapidement su identifier l'odeur nauséabonde d'un légume tout aussi répugnant selon lui, le choux. Cette odeur était donc la colère sur lui portait sa tante, son oncle et son cousin, qui selon si c'était un léger mépris ou une haine profonde, se faisait plus ou moins forte.
 
Il avait aussi rapidement reconnu la peur, avec, cette fois, une odeur de peinture fraiche, qu'Harry n'appréciait pas vraiment. Il l'avait sentie pour la première fois quand quelques choses d'improbable s'était produit, aujourd'hui il pouvait affirmer que c'était juste de la magie accidentelle évidemment, mais celle qui sentait le plus fort la peur, était bien sa tante, la sœur de sa mère. Il avait ensuite reconnu la pitié, celle de ses professeurs de maternelle ou de primaire, cette odeur désagréable de terre, qui avait été plus forte chez celle qui le gardait quand les Dursley sortaient quelque part, Mrs Figgs. Il avait rapidement identifier la petite odeur de thé, une qu'il aimait parmi toutes celles qu'il connaissait, comme celle de la fierté. C'était sa professeure en première année de primaire, quand elle lui avait rendu sa toute première note d'une interrogation, qui avait dégager cette odeur. Mais malheureusement, comme son Oncle n'avait pas aimé le fait qu'il est une meilleure note que son fils, il l'avait puni puis menacé de ne plus en avoir de plus élevées que Dudley. Et Harry lui avait obéis, plus jamais il n'avait eu de bonne note; et plus jamais il n'avait senti cette odeur de thé avant un grand nombre d'années.
 
Un jour précis, un dont il se souviendrait toujours, celui de son onzième anniversaire, lorsque Hagrid était venu le chercher dans cet endroit lugubre. Il avait sentit de nouveau un légère odeur de terre qui lui était familière maintenant, mais ce qui avait tout particulièrement retenu son attention, c'était une qu'il aimait énormément, celle du pain d'épices. Et Harry l'avait finalement identifier comme de la joie, celle sincère et pur. Parce ce que si elle ne l'était pas, cela sentait plus le brûlé, le cramé; comme il l'avait sentit en présence du directeur de Poudlard. De l'hypocrisie, voilà ce qu'il sentait. Mais il faisait comme si de rien était, comme si ce pouvoir n'était pas présent.
 
Il ne voulait pas voir la réalité en face, celle qui lui disait sans cesse que ses amis ne sont pas de bonnes personnes, celle qui lui disait de se méfier de tout à chaque instant, celle qui avait fini par lui monter à la tête, celle qu'il venait de découvrir comme s'il était sous une brume depuis le début.
 
Harry était dans un recoin du château, dans un tunnel secret sûrement inconnu de tous, et il pleurait, se sentait confus, tout lui revenait en tête. Il avait l'impression d'avoir était comme droguer, spectateur de lui même sans rien pouvoir faire. Il avait l'impression de se réveiller d'un cauchemar, de venir d'une autre dimension. 
 
Il voyait maintenant cette réalité tel qu'elle était, avec tous ceux qu'ils pensaient si justes et si gentils, si cruels et si manipulateurs. Il ressentait autant qu'il sentait cette émotion négative de la trahison, une odeur très horripilante de lait qui a tourné, une odeur presque insupportable qui lui montait à la gorge, lui créant une boule dans l'estomac.
 
Il resta finalement la jusqu'à ce que le soleil se lève, il n'avait pas dormi de la nuit et sa mine était affreuses. Mais il fallait affronter ce qui allait suivre, alors il se leva et marcha jusqu'à son dortoir où il pris une rapide douche. Il redescendit dans la salle commune pour attendre ceux qu'il ne considérait plus comme des amis à présent. Mais autant s'en servir à son tour pour faire avancer les choses.
 
à suivre...

flavors of love [snarry]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant