Amoureux ? (Ciel x Alois)

La visite

regardez moi écrire ce chapitre au lieu de réviser mon bac de français :)

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(Alois)

Ça fait déjà un moment que je n'ai pas vu Ciel, mais il a bien reçu ma lettre. Claude excelle dans la discrétion.

(A): Notre prochaine rencontre sera donc à la réception de ce stupide comte ?

(Cl): En effet, les personnes présentes ne poseront aucuns problèmes.

Je ris. Tout le monde ignore la situation, ce sont des idiots. N'importe qui d'attentif se douterait de quelque chose.

Ma remarque prouve bien que Sebastian ne se doute de rien. Enfin presque.

L'incident de l'autre soir n'arrange pas mes affaires.

Claude me sert du thé. Je pourrais bien boire celui que dont je suis indigne mais non. Je le garde pour plus tard.

*Quelques heures plus tard*

Alors que je rentre dans ma somptueuse demeure, j'entends les personnes jalouses de loin à cause de cette remarque, un des triplets m'informe, oui parce qu'il m'est toujours impossible de les distinguer, que quelqu'un est arrivé. Le problème est que je n'ai invité personne et donc je n'ai personne à attendre ou à recevoir.

Alors que le temps était si agréable et que la température extérieure permettait de se promener sans manteau, le ciel s'assombrit et il se mit à pleuvoir.

(Cl): Pour provoquer un temps digne de son humeur ça ne peut être qu'une personne.

(A): Tu penses à Sebastian Michaelis ?

(Cl): Parfaitement.

Notre réponse fut amenée assez vite après que Claude ait ouvert la porte à la mystérieuse personne.

(S): Veuillez m'excuser du dérangement, mais je fus une fois de plus surpris par le changement de temps.

(Cl): Vous êtes toujours autant dans un piteux état.

(A): Tu n'as pas ramené Ciel avec toi cette fois-ci ? Quel dommage !

(S): Son nom dans votre bouche d'enfant pourri et gâté me répugne.

Je hausse les épaules, il est jaloux de ma relation privilégiée avec Ciel, c'est tout.

Claude rit avec sarcasme tout en gardant son visage habituel.

(Cl): Que vous amène donc ici ? Je doute fort que le temps vous ait posé un quelconque problème, de plus que vous n'avez rien à faire près d'ici.

(S): Oh et bien je suppose que vous avez deviné mon stratagème.

Il rit, on dirait vraiment un clown.

(S): Je voulais évoquer l'incident de l'autre soir afin que les choses soient bien claires.

Je suis confiant sur le sujet donc j'affiche cette expression qui énerve tout le monde, dont Ciel le premier quand le contexte ne lui convient pas.
Claude me lance un rapide coup d'œil. Il a compris que je m'occupais de ce problème.

(A): Quel incident ? Le fait que Ciel me trouve fort sympathique ? Je ne pense pas que ce soit un incident, bien au contraire.

(S): Je m'adressais plutôt à Claude Faustus qui devrait être bien plus apte à répondre que vous. Cela m'étonnerait fortement que vous puissiez être le "cerveau" de cette opération.

Claude n'a même pas le temps de sortir un mot de sa bouche que je rétorque déjà.

(A): Oh! Peut-être qu'en plus d'être son majordome, peut-être que notre cher Sebastian Michaelis a, souhaite, ou envisage des relations charnelles avec mon Ciel. C'est plutôt malsain. Même venant de vous.

Je ne peux m'empêcher de rire en disant cela.

(A): Donc votre fameux "cerveau" de l'opération se fait un réel plaisir de vous confirmer que cela se reproduira autant de fois qu'il le faut, on ne peut pas empêcher à deux jeunes comtes fortunés d'être amis. De plus, cela est favorable pour les affaires ! Il serait dommage de se passer des nombreux avantages pour aucun inconvénients !

(S): Les affaires marchent parfaitement sans vous.

Il me fait son sourire de clown et ça a le don de m'énerver.

(A): C'est encore mieux alors! Ciel ne peut se passer de moi et c'est tout. Vous pouvez maintenant partir.

Il maintient son sourire stupide.

(Cl): Je suis sûr que vous avez parfaitement entendu. Partez maintenant.

(S): Quelqu'un a parlé ? Ah, oui, un enfant qui pense pouvoir tout faire rien qu'avec un peu d'argent.

(A): Claude, fais le sortir au plus vite avant que l'enfant ne le fasse par lui-même.

Je monte à l'étage sans même saluer l'intrus. Mais nous nous reverrons bientôt, je n'en doute pas une seule seconde.

Quelques instants plus tard le silence règne de nouveau donc j'en conclus que mon Claude l'a fait partir. Qu'est-ce que je ferais sans lui..! C'est le meilleur de mes domestiques après tout. Les autres sont nuls, insignifiants. Même si c'est Claude qui les a choisi et qu'ils ont donc un peu de valeur, ça ne change rien. Enfin ils sont tout de même meilleur que les domestiques de n'importe qui.

Mon cher Ciel, à notre prochaine rencontre, qui se fera au plus vite je le sais, je t'offrirai un cadeau, je m'enthousiasme rien qu'à l'idée d'y penser. Je compte les jours jusqu'à cette stupide réception qui me permettra de te revoir, même si ton cadeau n'est pas encore prêt je suis sûr que tu es aussi impatient que moi et qu'il te marquera à tout jamais.

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Bonne chance pour vos épreuves les bg <3