Chronique D'Ismahéne : Il était une fois , toi et moi

🌸 Chapitre 34 🌸

                ***Selam mes deux lecteurs mmmdrr non sah, Hi ! je sais j'ai mis 100 ans à mettre une suite MAIIIIS je suis là, je n'ai pas forcément le temps d'écrire et c'est désolant ... allez je vous laisse sans plus attendre avec la suite , bonne lectures , bisous , love love love ***

Mehdi : qu'est ce qui se passe ?

Amel : younes isma !! il vient de mourir ...

Je ferme les yeux, puis les rouvre...

Moi : tu peux répéter s'il te plait ?

Mehdi m'arrache le téléphone des mains

Mehdi : d'accord ....la Janaza aura lieu où ?....

Je le vois froncer les sourcils

Mehdi : comment ça ? VOUS ÊTES DEBILES OU QUOI ?

J'essaie de lui prendre le téléphone, mais il me fait signe d'attendre

Moi : Mehdi !! Dis-moi ce qu'il y a !

Il me tourne le dos s'en va s'enfermer dans sa chambre, je l'entends parler mais je ne comprends pas tout, puis d'un coup il se tait, un petit moment de silence marque l'instant, je toque à la porte

Mehdi : vas-t-en !!

Je fixe la porte bêtement, puis prise de folie je me mets à la taper, je frappe de toutes mes force, je suis comme possédée, je perds le contrôle et me met à pleurer de rage, Mehdi m'ouvre la porte et me prend dans ses bras, je me débats puis calmement il me relâche me regarde et me reprend dans ses bras, je continue de pleurer tout en me sentant protégée près de lui

Mehdi : tu l'aimes toujours ?

Je le regarde étonnée mais pas surprise par sa question

Mehdi : tu peux me dire la vérité... je t'en voudrai pas..

Moi : je ne sais pas si... après tous ces mois... je .... Il s'est rien passé de mal entre nous... on n'a jamais pu vivre notre amour...il ...il

Mehdi : chuut c'est bon ...excuse moi je n'aurai absolument pas dû te poser cette question... tu veux qu'on aille à sa Janaza ?

Moi : tu veux bien m'y emmener ?

Mehdi : bien sûre prépare toi on n'y va dans 30 min, je te dépose chez-eux

Je me blottis dans ses bras, et je prends foulard noir et j'attendre Mehdi devant la porte.

Apres environ 5 min il arrive, me prend la main et on descend... le trajet se fait dans un silence assourdissant...quelques minutes passent et pour la première fois depuis longtemps je commence à reconnaitre les lieux... la cité où j'ai grandis ... la cours où j'ai joué étant petite... la tour où Younes m'a fait sa demande ... je n'arrive pas à croire que tout ça se soit terminer de cette façon ... aujourd'hui tout à tellement changer ... en l'espace de seulement quelques mois ... moi mariée à quelqu'un dont je connaissais vaguement l'existence et lui ... parti pour un monde –je l'espère- meilleur.. je sens mon cœur se resserrer et ma respiration se complique, Mehdi met sa main sur mon genoux en guise de réconfort, je ferme les yeux, comme pour, réaliser ce qui se passe, ou tout bêtement pour me réveiller de ce cauchemar de plus en plus angoissant ; Mehdi se gare au milieu d'un tas de voiture ... ce n'est pas une blague c'est vraiment l'ambiance morbide d'une Janaza, je prends mon courage à deux mains, ouvre la portière et sors de la voiture, mehdi descend à son tour et me fait signe de la tête qu'il va s'assoir avec les hommes ; je me dirige vers la porte de la cage et tout mon corps tremble, une vague d'émotions me submerge, le coran se fait entendre d'ici... je monte si bien que mal les marches qui me sépare de la porte de la maison de younes – porte ouverte- je m'arrête au seuil et m'oublie dans ce que je vois – des femmes tout au long du couloir, partout dans chaque pièce de la maison, affichant toutes des têtes tristes, certaines pleurent pendant que d'autres discutent, trois, quatre femmes passent et demandent si elles ne manquent de rien, j'aperçois furtivement une chevelure bouclée sur une tête assez haute, elle me rappelle quelqu'un... je la suis curieusement, bouffée par la foule, j'ai dû la perdre de vue deux ou trois fois, je la retrouve enfin dans la cuisine, je la vois poser ses mains fatiguées sur la table elle semble perdue, désorientée, affaiblie, ses jambes tremblent mais elle s'obstine à se tenir debout, son dos archè gonfle, elle a dû respirer un bon coup, elle a l'air d'essayer de se donner du courage, les femmes passent et essaient de la réconforter, avec des gestes ou des mots, de profile je vois son sourire forcé et son œil rempli de larmes, d'un coup une femme passe en me regarde de haut en bas, elle ''m'analyse'', ni une ni deux elle s'en va chuchoter quelque chose à la femme que je suivais – à propos de moi surement- elle se retourne rouge de colère, c'était comme si toute sa tristesse s'était envolée, j'ai vite compris que c'était contre moi, mais pourquoi ? Aucune idée !

Femme : ESPECE DE SALE CHIENNE !!! ET TU T'AMENES ICI SANS SCRUPULE ?

Très vite une foule se rassemble autour de nous, elle s'avance et machinalement je recule jusqu'à me heurter au mur

Femme : ....

des idées ? à vos claviers !

Bonne soirée mes boules d'amour, Portez-vous bien, protégez-vous, à très bientôt –je l'espère!

Assalamou alaykoum wa rahmatou allah wa barakatouhou

Publiée par mailis16 le 17.06.2021 à 22h19min