Chapitre 6

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Il me dit que j'étais promise à Cheik jamais ou au village c'est a dire au nord et qu'il viendrait dans la semaine me chercher. Je lui dis non je ne voulais pas je ne voulais pas quitter l'école. C'est pour cela que ma mère avait une mine triste ces derniers jours. Il me dit que normalement je devais être marié il y a deux ans de cela mais ma mère avait insisté pour m'accorder un peu de temps mais cette fois-ci cheikh amadou ne serait pas si patient. C'était un homme vieux de trente ans. J'étais dévastée je ne voulais pas je voulais fréquenter avoir des diplôme. L'école m'avait donné des ailes. Je voulais travailler gagner mon propre argent me marier par amour et avoir des enfants. Jamais je ne croyais que ma mère ait pu céder à cela mais je ne la blâmais pas. La nuit couchée près de mes sœurs sur la natte j'entendais leur respiration. Je n'arrivais pas à fermer l'œil. Les larmes coulaient sur mon visage. Le lendemain ma mère et mes sœurs étaient chez une voisine. Mon père était au travail. Mes frères étaient en promenade. Je ramassais mes affaires que j'attachai dans un pagne nous étions pauvre j'avais peu d'affaire. Je pris mon argent attaché dans un nylon noir pose dans un trou dans le mur. C'était l'argent que je vendais quand j'allais aider ma mère les jours fériés ou pendant les vacances.

La chronique de Fatoumata  la peuhlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant