RECUEIL OS

Haise Sasaki X Reader - Tokyo Ghoul :Re

Je sens que je serai la seule à préférer Haise que Kaneki mais bon-

Kaneki, je le vois encore comme le before sa transformation donc ça casse un peu le truc 👁️👄👁️

Et oui je sais, deux OS sortis aujourd'hui... J'étais inspirée ✨

Je contemple ma main située à quelques centimètres de mon visage. Mais mes pupilles sont, par-dessus tout, concentrées sur cette bague.
Cela fait déjà deux jours qu'elle s'est glissée autour de mon annulaire. Deux jours que j'ai dit oui.

La sonnerie retentit et me voilà en direction de la salle de classe.

***

- La Princesse de Clèves est un roman classique et précieux de Madame de La Fayette, publié en 1678. (NDA : ma phobie, clairement)

Je fais une courte pause avant de poursuivre le cours afin de laisser le temps aux élèves de prendre des notes.

- Cette œuvre raconte l'histoire de de mademoiselle de Chartres qui épouse le Prince de Clèves sous les conseils de sa mère. Puis, quelques temps plus tard, lors d'un bal, elle tombe éperdument amoureuse du duc de Nemours, je poursuis.

La plupart des élèves s'esclaffent et commencent à discuter. L'un d'eux lève la main et je l'autorise à parler.

- Comment ça se fait qu'elle tombe directement amoureuse d'un autre alors qu'elle est mariée ? Vous auriez pu faire ça, vous ? Ce n'est pas possible, déclare l'élève, incrédule.

Je glisse une main derrière ma nuque qui me permet de réfléchir à une réponse astucieuse. Puis, avant que je ne puisse lui fournir une réponse, un autre élève s'exclame à l'attention de ses camarades :

- Oh regardez, madame est mariée aussi ! Sa bague !

La main que j'avais passé derrière ma nuque quelques instants plus tôt se trouve désormais en face de moi, permettant ainsi à tous les élèves qui n'avaient pas pu l'apercevoir tout à l'heure, de la voir.

C'est ainsi qu'on me bombarde de questions et j'ai bien eu droit à tous les types : qui est-il ? Il est beau ? On peut avoir une photo de lui ? J'espère qu'il est aussi séduisant que vous. Félicitations madame ! C'est aussi un professeur de littérature comme vous ? 

L'heure est passée à la vitesse de l'éclair que je n'ai même pas pu poursuivre mon cours sérieusement. À la place, je riais avec mes chers élèves comparant ainsi ma vie sentimentale avec celle de la princesse de Clèves sur leur demande. Ils semblaient tous intéressés. Puis, à la fin du cours, une élève s'exclame :

- Vous avez de la chance, madame, d'avoir rencontré l'amour de votre vie. En plus, il a la même passion que vous pour la littérature. Ça doit être vraiment chouette.

Je souris à sa remarque et lui réponds :

- Oui, c'est très chouette même.

***

À la pause déjeuner, je croise mon fiancé seul dans la salle des professeurs. J'entre à l'intérieur et referme la porte derrière moi. Il semble trier des feuilles sur son bureau, tout en restant debout.

Haise.

Lorsqu'il m'aperçoit, son visage s'illumine et il se précipite vers moi.

- Tu sais que tu n'as pas besoin de cesser tes activités pour me parler alors que je suis à côté de toi ? dis-je en gloussant.

- Oui, mais je préfère avoir ma fiancée devant moi, répond-t-il et les coins de ses lèvres montent légèrement.

Je lève les yeux au ciel et il éclate de rire avant de reprendre là où il en était avec ses papiers.

- Alors, ça a été ce matin ?

- Les élèves ont vu ma bague et n'ont pas arrêté de poser des questions sur ma vie sentimentale.

Son regard remonte vers moi et je me noie dans ses pupilles grises. Il esquisse un sourire espiègle.

- Et donc, que leur as-tu répondu ? demande-t-il d'un ton joueur.

Il veut jouer à ce jeu-là ? Très bien.

- Que j'étais fiancée à monsieur Kirishima, je réponds sur le même ton.

Haise hausse les sourcils, surpris, et se rapproche de moi mais ne me touche pas pour autant.

- Ah oui ? me susurre-t-il à l'oreille d'une voix rauque.

Je tressaille et le rouge me monte aux joues. Je tourne la tête vers lui et arque un sourcil.
Voyant l'effet qu'il procure sur moi, son sourire s'élargit.

- Oui, et certainement pas à Sasaki-Sensei.

Je remarque à mon tour qu'il tressaille et son sourire disparaît. C'est désormais à mon tour d'afficher un sourire espiègle.

-Alors Sasaki-Sensei ? On ne se sent pas bien ? dis-je d'un ton sarcastique au creux de son oreille.

Il ne me répond pas et approche dangereusement son visage du mien instantanément. Il écrase ses lèvres sur les miennes. Il m'embrasse avec fougue et passion. Le baiser s'intensifie et la tension est à son comble que je finis par glisser mes mains dans ses cheveux soyeux et lui au creux de mes hanches. Lorsque nous nous séparons à contrecœur, nos respirations devenant maintenant haletantes, il me fixe droit dans les yeux et dépose un doux bisou sur mon front qui s'oppose clairement au baiser fougueux que nous venons d'échanger.

- Voici ce qu'il t'arrivera si tu recommences à m'appeler sensei de cette façon.

Je souris de toutes mes dents et dépose un chaste baiser sur ses lèvres.

- Mais je ne vais pas m'en plaindre, Sasaki-Sensei.

- Je vois que tu n'as pas appris la leçon. Il faudrait que je recommence, murmure-t-il sensuellement.

Avant qu'il ne puisse faire autre chose, quelqu'un frappe à la porte, ce qui a le don de nous faire tous les deux glousser.