Chapitre 2

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Je vous écris d'une période où la décapitation voire le meurtre deviennent la sentence affligée par d'autre pour la liberté d'expression. J'osais croire jusqu'à présent qu'après le #JeSuisCharlie, les gens auront appris à faire preuve d'analyse. Face à vos amis, aux membres de votre famille, aux journaux, aux officiels ou tout simplement sur les réseaux sociaux, usez de votre sens critique. Ne prenez rien pour argent comptant. Gardez-vous bien de croire que vous savez tout grâce à d'autres. Remettes tout en question vous y compris. Cherchez et vous trouverez les réponses. Ne vous contentez pas des "on dit". Gardez votre curiosité d'enfant, car quoiqu'on en pense, il ne s'agit pas d'un défaut. Le monde moderne depuis lequel je vous écris n'existerait pas sans les curieux, les créatifs, les innovateurs, les courageux et encore moins sans les révolutionnaires.

La liberté d'expression devient à la Révolution, l'un des droits fondamentaux de la démocratie. Comme toute liberté, elle a ses limites. La liberté de l'un s'arrête là où commence celle de l'autre. Il ne faut donc pas oublier que la parole appartient à tous et que la croyance demeure personnelle. Vous pouvez et devez également faire de même.

Je n'aimerais pas pouvoir me permettre de vous dire ces expressions, que ma génération a tellement entendues. Ces fameuses phrases : « À mon époque, c'était... » ou encore « C'était mieux avant ! » ne doivent plus être prononcées pour parler d'une période à oublier. D'une période si difficile à vivre.

Lettre à ma descendanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant