Chapitre 4🌹

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     Le lendemain, à l’école, Annie avait du mal à respirer. Elle avait eu un sommeil agité comme si quelque chose l’empêchait de dormir et ce matin elle se sentait fatiguée et épuisée de telle manière qu’elle a dû laisser sa moto pour arriver à l’école à pieds… les professeurs qui firent cours dans leur amphi s’étonnaient de la voir ainsi ! Elle qui était toujours éveillée et très active en classe et travailleuse ! Elle étonnait tous ses camarades… elle dû pendant le cours du soir sortir pour prendre de l’air et Gabriel l’ayant aperçu et la trouvant bizarre également sortit à sa rencontre pour savoir ce qui n’allait pas chez elle…

  -Annie ! Annie attend !

   -Humm…

    -Qu’est ce qui ne va pas ? tu as l’air bizarre depuis le matin, est-ce que tout va bien ? demandant Gabriel avec un air compatissant et triste qui le surprenait…

     -Je vais bien Gabriel ! j’ai juste un peu mal à la tête ! je n’ai pas pu bien dormir de la nuit et je me demande pourquoi répondit Annie avec une voix qui tremblait

      -Tu es sûr que tu n’as pas de fièvre ?

     -De fièvre ? je n’y ai même pas songé ! cela est bien possible puisque depuis le matin j’ai froid et j’ai la langue amère et je n’arrive même pas à me concentrer en classe…répondit Annie toujours tremblante et soudain un hoquet lui pris et rapidement elle courut vers l’herbe verdoyante et vomit….

Gabriel pensa qu’il fallait l’amener immédiatement à l’hôpital sinon son cas va empirer…
     -Calme-toi ! ok ? Respire profondément je vais chercher ma moto et je t’amène à l’hôpital tu as de la fièvre et tu dois te faire soigner au plus vite… 

      -Non ne t’inquiète pas Gabriel j’irai bien ! il faut juste que je me repose ! retourne en classe je me débrouillerai tout seul stp ! affirma Annie qui arrivait à marcher à peine…

      -Comment peux-tu me dire ça alors qu’il est difficile pour toi de marcher et qu’en plus ta voix et tout ton corps tremble ????stp ! ne me dis pas cela je t’amène à l’hôpital et tu ne discutes pas… attends-moi là…

   A ces mots, Gabriel couru à sa voiture qui se trouvait dans le parking de l’université juste à côté de leur classe et roula vers Annie qui s’était déjà courbé sur l’effet de la douleur. Avant de partir celle-ci avait recommandé à une camarade de classe de prévenir sa cousine et de lui remettre son sac si elle venait la manquer. Gabriel l’aida à entrer dans la voiture. Celui-ci sortit de l’université et traversa les routes et se dirigea dans une ruelle qui devait faire comprendre plus tard à Annie que c’était la ruelle qui les orientait vers l’hôpital centrale du quartier le plus proche de son école…
A peine qu’ils traversèrent la ruelle que l’on voyait des motos garées, des femmes tenant des carnets dans la main, des femmes enceintes qui peut-être venaient faire suivre leurs grossesses et même des paralysés… à la vue de ces gens Annie comprit qu’elle était à l’hôpital et dans le parking. Elle descendit mais faillit tomber mais elle n’oubliera jamais qu’a sa chute Gabriel l’avait rattrapé avec justesse et ses lèvres effleura celui de Gabriel qui la regarda pendant quelques secondes avec des yeux remplis de douceur et d’amour…mais le temps n’était pas aux plaisirs langoureux, il fallait transporter Annie pour qu’elle puisse voir un médecin….

….Dans la salle d’attente plusieurs personnes attendaient mais Gabriel pria pour que ce ne soit pas des gens qui viennent tous se faire examiner sinon Annie ne pourra pas vite voir le docteur et cela la ferait endurer encore d’énormes souffrances mais il avait une idée l’ami de sa mère est infirmière et sûrement elle sera de garde pour la recevoir et pour cela il fallait espérer… a ces mots Gabriel prit son téléphone et composa le numéro de sa tante. Le numéro sonna quelques secondes puis soudain on entendit une voix de l’autre bout du fil… « Allo ! »
« Allo ! Allo tante ! Bonjour Tante Askia es-tu de garde aujourd’hui ?....oui j’ai cours mais j’ai une urgence à l’hôpital, je t’apporte une amie qui est vraiment souffrante et comme elle n’a pas d’amis ni de parents assez proches à Cotonou je voudrais que tu l’as reçoit pour moi car il y a assez de patients par ici… d’accord on arrive à la sixième porte à droite ?ok ! On vient » et il raccrocha son téléphone et demanda à Annie de le suivre, celle-ci n’avait plus la force de parler tant elle avait la tête qui la brûlait mais elle s’étonnait de la manière dont Gabriel s’occupait d’elle, et de l’attention que celui-ci la porte…
             Les deux jeunes gens s’engagèrent dans un long couloir et Gabriel frappa à la sixième porte et on entendit une voix qui dit « Entrez… » Et Gabriel entra suivit de Annie obéissante qui le suivait sans protester….

    -Ah ! Gabriel comment tu vas ? demanda la voix qui leur répondit tantôt
    -Je vais bien Tante Askia répondit Gabriel

     -C’est ton amie qui est souffrante ? demanda encore Tante Askia

    -Oui Tante ! je ne sais pas exactement ce qu’elle a mais j’ai jugé mieux de l’amener à l’hôpital puisque ça n’allait pas répondit Gabriel qui sentait que Tante Askia se doutait de quelque chose et qu’elle ne tardera pas à vider son sac et effectivement elle demanda :

     -C’est ta copine ?

     -Non ! ma Tante c’est juste une camarade de classe que je veux aider stp ! elle se sent mal il lui faut prescrire des soins aux plus vite d’accord ? s’il te plaît ! implora Gabriel

        -D’accord ! d’abord il lui faut un carnet de soins et c’est à 300f tu peux aller le lui acheter pendant que j’essaie de comprendre ce qu’elle a...

           Gabriel était sur le point de sortir quand Annie l’arrêta, depuis qu’ils étaient arrivés elle n’avait pas pu parler on aurait dit que Gabriel représentait sa bouche et ses oreilles et aux mots de la tante elle voulait payer ce carnet mais constata qu’elle avait laissé son porte-monnaie. Elle fut désolée et demanda à Gabriel de payer le carnet et qu’au retour elle lui payerait la somme dépensée à l’hôpital mais Gabriel refusa qu’elle lui ne devait absolument rien et la rassura qu’elle ira mieux d’ici quelques minutes et partit…

         A la vue de cette grande attention que son neveu portait à une jeune et belle inconnue, Tante Askia se disait que certainement Gabriel aimait cette fille et qu’il n’a pas pu lui avouer ces sentiments et qu’il était terrorisé à l’idée de voir sa dulcinée souffrir ou certainement il ne sait pas encore qu’il ressent des choses pour cette fille… depuis que mon amie a eu cet enfant, elle lui a appris à ne rien ressentir ; j’ai dû rater un épisode on dirait… pensa-t-elle
Elle diagnostiqua rapidement Annie ; demandant son nom, son âge et son quartier et ensuite elle mesura son poids et posa des questions sur les malaises d’Annie…

        Pendant ce moment où la Tante Askia était occupée à s’occuper de sa camarade, Gabriel allait vers la réception et demanda là où se vendait le carnet de santé. On l’orienta vers la pharmacie de l’hôpital et il marchait d’un pas pressant vers cette pharmacie mais sur le chemin il songea à une chose, il se demandait pourquoi la souffrance de Annie le touchait aussi profondément comme si ce fut lui qui le ressentait. Annie se sentait très mal c’est normal qu’il se montre assez compatissant envers elle et sa douleur puisqu’elle a toujours été gentille et tendre avec lui mais bon il a juste voulu l’aider. Si sa mère le voyait elle en sera toute retournée…ironisa-t-il

Il se dirigea vers la pharmacie et demanda un carnet de santé qu’on lui venda à 300f, il paya la note et se redirigea vers le dispensaire toujours d’un pas pressant et alertant et en entra dans le bureau de sa tante il vit Annie couché sur le lit qui était posé dans le bureau de la tante et remit le carnet à sa tante et celle-ci se mit à inscrire des données ayant rapport au diagnostic qu’elle fit à Annie plus tôt…

     - Ta camarade a une fièvre qui devrait juste la traumatiser un petit peu si elle se nourrit bien et prenait les médicaments que je lui prescrirai elle irait mieux. Je te ferai une injection qui devra calmer ta douleur pour l’instant…est-ce que tu me comprends Annie ? demanda Tante Askia

      -Oui tante répondit simplement Annie.
Au Bénin, les traditions sont telles que quand on rencontre une personne âgée, il faut la considérer comme un membre de sa famille et lui accorder le respect qu’il faut. C’est valable dans plusieurs pays d’Afrique.

     -Bon ! je vous laisse je vais m’occuper d’autres patients et pendant ce temps tu te reposes un peu…occupe-toi d’elle en attendant si possible trouve lui quelque chose à manger, elle dit n’avoir rien mangé depuis le matin recommanda Tante Askia en adressant cette dernière phrase à son neveu…

   Gabriel passa un bras autour des épaules d’Annie et lui demanda :
     -Comment tu te sens ?

    -Mieux ! ta Tante est vraiment gentille mais j’ai comme l’impression qu’elle se doutait de quelque chose à propos de nous deux ; tu l’avais parlé de moi avant ? demanda Annie en s’appuya sur la cuisse de Gabriel pour se lever

      -Non ! ce n’est qu’aujourd’hui qu’elle t’a connu de vue et de profil. Peut-être elle a pensé que tu étais ma petite amie, elle a tendance à penser ce qu’elle veut

     -Tu ne lui as pas dit que t’es un gentleman qui ne sort pas avec les minables filles comme moi ? demanda Annie en pouffant de rire

      -Comment toi aussi tu peux dire ça ?qui a dit que tu es minable ?tu penses que la beauté intérieure que extérieure que tu possèdes elle le possède toutes les filles de Cotonou ?non ! détrompe-toi ma chérie tu es plus que tu l’imagines et moi je te trouve assez gentille et fascinante répondit Gabriel d’une voix douce et simple qui pendant un moment poussa Annie à le regarder dans les yeux et aussitôt elle se sentit bouleverser par son regard et elle se souviendra certainement pas que ce dernier soutenait son regard de telle manière qu’ils se seraient échanger un baiser fort, langoureux que chacun d’entre eux deux ne saurait la cause si elle n’avait pas su se maîtriser à temps…

     -Tu sais j’ai faim et en plus il faut que ma sœur sache que je suis ici. Je suis certaine qu’elle devrait être sortie en ce moment dit-elle d’une voix mal assurée et se dégageant des bras de Gabriel

      -Ok ! je vais te chercher quelque chose à manger dit Gabriel d’une voix qui montrait clairement qu’il s’en voulait de s’être laissé emporter ; puis il sortit…

        
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    Premier Chapitre très long.... Il y en aura plus souvent car mon histoire est longue et avec beaucoup d'action...
À demain😘😘😘😘😘

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