j'ai détesté la poésie
jeté les figures sur le sol
piétiné les encorbellements.
les bâtiments sont hauts,
trop hauts pour moi
mais le plâtre qui s'écaille, tombe doucement et étouffe mon visage
qu'est-il ?rien n'est assez simple
rien n'est assez vide
rien n'est assez beau.
ouvrir la porte la cage
laisser tout sortir en une fusion directe et calme
que rechercher sinon l'absolu
la compréhension du tout et l'absolution du doute.émotions décrites ne sont que décriées
car fausses ou erronées et pourtantet pourtant mon cœur bat mon cœur vibre et détruit mon cœur écrase et pile mon cœur meurt avec moi
mon cœur n'est rien sans vous malgré tout si présent mon cœur veut être compris en sachant que c'est vain.j'ai refoulé mes désirs
d'enjolivements
refusé d'imaginer le faux
repoussé les assauts des possibles.
les volets fermés ne sont que bois
rien n'abritent ni ne cachent
les volets sortis de leurs gonds restent volets et deviennent poussière.
pour être honnête il faut se taire.
si les mots ne coulent plus
ou s'ils n'ont jamais coulé.
transformer les dialogues
oublier les colonnes érigées
éliminer ce qui empêche de dire.
j'ai hurlé sans un son
abattu ce qui m'abattait ou
ce que je croyais m'abattre
renoncé à l'arrogance factice du vrai romancé
flagellé l'expression.
aucun tremblement ne troublera
aucun spasme n'ébranlera
ce qui ne peut être ruine.
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S'effacer
PoetryNous résonnons tous comme des caisses vides. (poésie) (bref explicatif: les parties Bruch et Divers sont des transitions ratées qui mènent à des poèmes plus récents)