Du sang coule sur tes mains,
Celui qui ne devrait pas.
Goût salin dans ton esprit,
En son antre la colère luit.
Blocage enfant,
Murée dans tes crispations :
Froncement de sourcils et froissement de lèvres.Du sang coule sur tes mains,
Celui qui ne devrait pas.
Bornée dans ton ignorance,
C'est à chaque fois une dernière chance.
Tu l'acceptes mais le cœur n'est pas là.
Le cœur est vide, parti bien loin :
Plus rien ne pulse sur la veine,
Car ce sang-là n'existe plus, dès lors, pour toi.Du sang coule sur tes mains,
Celui qui ne devrait pas.
Crie, pleure, frappe-toi,
Mais méfie-toi, il reviendra.
Arrête donc de te battre.
"Dans la forêt la rivière coule,
Et les pierres ne freinent rien."
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S'effacer
PoetryNous résonnons tous comme des caisses vides. (poésie) (bref explicatif: les parties Bruch et Divers sont des transitions ratées qui mènent à des poèmes plus récents)