À celle que je ne connaissais pas mais pour qui j'ai été triste.
Il y a celles sur qui on a laissé couler la gloire,
Tellement éblouies par les projecteurs qu'on a pas vu la lueur au fond de leurs yeux,
Celle qui disait : "C'est fini.".Il y a celles pour qui tout n'était plus très beau mais simplement trop dur,
Sur qui on a fermé les yeux en assurant que ce n'était pas grave,
Que de toute façon il fallait de la force mentale.Il y a celles sur qui on a posé tous nos espoirs,
Sans leur demander si elles voulaient faire ça de leur vie,
Sans s'intéresser à ce qui les animait profondément.Il y a celles qui ont appelé à l'aide,
Qu'on a assisté mais qui comme on a voulu conclure trop vite,
Ont décidé de partir d'ailleurs.Il y a celles qui en avaient rêvé,
Et qui pourtant se sont retrouvées perdues sur l'estrade,
Quand il a fallu récupérer les fleurs.Il y a celles qui ne voulaient pas, mais alors vraiment pas, quitter leurs proches,
Mais qui ont fini par se lasser de leur aveuglement.Il y a celles qui n'ont jamais été insignifiantes,
Mais à qui on a déchiré les rêves.
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S'effacer
PoetryNous résonnons tous comme des caisses vides. (poésie) (bref explicatif: les parties Bruch et Divers sont des transitions ratées qui mènent à des poèmes plus récents)