patience

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quand mes yeux pleurent,
je réalise que j'avais tout retenu sans m'en rendre compte.
que le moi qui se cache derrière l'inconscient est adorable,
mais que parfois il est maladroit.

quand mes yeux pleurent,
je me murmure qu'il faut relâcher pour comprendre.
que j'ai besoin de savoir, moi aussi.
mais rien ne viens, alors j'attends.

la peur de s'endormir le soir n'est que le vide
que la mort me procure.
il n'y a pas de recherche de clarté,
car la focale alors reste bloquée.

je n'entends plus la musique,
il n'y a que des bruits autour de moi.

Heureusement, quelquefois,
j'ignore.

S'effacerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant