Du jour au lendemain, ces enfants sont devenus orphelins, les prenant par surprise. Ils sont devenus orphelins, tous avec une raison différente. Et ce n'est pas toujours simple de s'en remettre. Mais d'autres le vivent bien.
Au fil des chapitres, o...
Izuku raccrocha et enfila ses chaussures et son manteau.
« Je reviens ! crit-il avant de sortir. »
Il faisait froid dehors. Izuku portait son pyjama qui était constitué d'un short et d'un haut à manches longues, avec seulement son manteau en plus. Mais il s'en fichait. Il courait dans les rues éclairées par les lampadaires, en pleine nuit.
Un nuage blanc apparaissait à chacune de ses respirations. Ses oreilles, ses joues et son nez étaient rougis par le froid.
Lorsqu'il arriva à la gare, il aperçu au loin Shoto assis sur un banc. Il était en t-shirt et frottait ses bras, il semblait avoir froid.
D'énormes bleus ornaient ses avants bras et sa joue droite.
Izuku enleva son manteau et le déposa sur les épaules de Shoto. Il le prit doucement dans ses bras et caressa lentement ses cheveux. Il pouvait sentir Shoto pleurer contre son épaule.
Il attendit que le bicolore se calme pour pouvoir se reculer un peu.
Ils se regardaient en silence. Ils n'avaient jamais eu besoin de mot pour se comprendre. Leurs yeux parlent d'eux même.
Izuku serrait entres ses deux mains les bords de son manteau qu'il avait mis sur les épaules du bicolore. Ils ne se quittaient pas des yeux. Ils avaient tous les deux les joues rouges. Mais était-ce toujours à cause du froid ?
Leur visage se rapprochait petit à petit, et leurs lèvres se pressèrent légèrement les unes contres les autres.
C'était un baiser maladroit mais qui leur firent découvrir tellement de sensations différentes, c'était magique.
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Ils étaient rentrés main dans la main, comme d'habitude.
Inko arriva dans l'entrée, elle revenait de la chambre de la petite, elle venait sans doute de la mettre au lit.
« Contente de te revoir Shoto, sourit-elle. »
Shoto s'inclina poliment avant d'enlever la veste d'Izuku et de l'accrocher dans le placard de l'entrée.
Inko avait très bien remarqué qu'ils se tenaient la main avant que Shoto ne range le manteau d'Izuku. Et elle se disait à quel point ils n'avaient pas changé tous les deux. Elle se souvenait qu'ils faisaient la même chose quand ils étaient petits.
« Veux-tu manger quelque chose Shoto ? demanda la mère de famille.
- Non merci, je n'ai pas faim, refusa le plus grand. »
Les deux collégiens montèrent à l'étage et s'arrêtèrent devant une porte avec écrit en grand ''Izuku''. Puis ils entrèrent dans la pièce.
La chambre du vert était simple, elle était dans les tons jaunes/oranges. Il n'y avait pas vraiment de décoration. Mais il y avait une grande bibliothèque avec la moitié roman, et l'autre moitié manga.
Le bureau était en désordre, rendant la pièce un peu plus vivante. Les couvertures du lit étaient froissées, indiquant que quelqu'un s'était assis dessus.
« Fait comme chez toi, Shoto, dit Izuku en se dirigeant vers l'armoire. »
Il sortit de cette dernière, un futon bien plié et le posa au sol, près de son lit tandis que Shoto s'y installait.
Izuku regardait le bicolore du coin de l'œil, se posant mille et une question sur son état.
Shoto ne sembla pas le remarquer, il était perdu dans ses pensées. Il avait une mine toute triste et ça déchirait le cœur d'Izuku de le voir comme ça.
Il déplia le futon et mit tout correctement. Puis il alla chercher des vêtements à nouveau dans son armoire. Il prit un t-shirt noir avec jogging gris. Il les tendit à Shoto.
« J'espère que ça va t'aller, même si tu es plus grand que moi. La salle de bain est au bout du couloir.
- Merci. Mais je vais rester ici, ce sera vite fait. »
Il prit entre ses mains les vêtements et les posa à côté de lui. Il attrapa le bas de son haut et le remonta vers le haut pour l'enlever. Izuku ne décrochait pas son regard de Shoto, choqué de ce qu'il voyait. Il avait les yeux écarquillés, le torse du bicolore était couvert de bleus.
« Shoto... »
Izuku eut la soudaine envie de pleurer, comme s'il partageait la souffrance de Shoto. Tout cela lui rappellait son passé.
Il ne laissa pas le temps à Shoto de continuer de se changer qu'il se jetta dans ses bras, laissant couler les larmes qu'il retenait depuis peu.
Ils basculèrent un peu en arrière à cause d'Izuku. Shoto entoura le vert de ses bras et frotta doucement son dos, essayant de ne pas pleurer lui aussi.
Ils restèrent comme ça jusqu'à ce qu'Izuku se calme.
Une fois cela fait, Shoto termina de se changer. Et ils s'allongèrent dans leur lit.
Ils essayaient de trouver le sommeil mais il ne venait pas.
Izuku était face au mur, donc dos à Shoto.
« Izuku, tu dors ? demanda le bicolore en chuchotant.
- Non pourquoi ?
- Je... Mon père me bat Izuku, je n'en peux plus. Il ne m'a jamais dit pourquoi il me frappait. Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal ? Je ne sais pas... Du jour au lendemain il s'est mis à me frapper. Il s'en est même prit à ma mère. Elle a fini à l'hôpital. Mes frères et sœurs n'osent pas s'opposer à mon père pour me protéger. J'aurais aimé que mes vrais parents soient toujours là, j'étais heureux avec eux. »
Izuku se retourna et essaya de voir le visage de Shoto, mais à cause du noir, il ne voyait rien. Il voulut allumer sa lampe de chevet mais Shoto l'en empêcha. Il ne voulait pas qu'Izuku le voit dans cet état. Il l'avait déjà vu pleurer tout à l'heure, c'était suffisant.
Izuku se mit au bord de son lit et se pencha vers Shoto.
Comme la lumière du couloir était allumé, et qu'elle passait en dessous de la porte, Shoto apercevait la silhouette d'Izuku. Il se pencha lui aussi vers le bouclé.
Il pouvait sentir le souffle du vert contre son visage. Leur nez se frôlait, leur souffle se mélangeait et leurs lèvres se rencontrèrent pour la troisième fois.
Lentement, leurs lèvres se mouvèrent. Au début, c'était timide. Puis c'était devenu légèrement plus sauvage, bougeant un peu plus rapidement. Et lorsqu'ils ouvrirent la bouche et que leur langue se trouvèrent, c'était un feu d'artifice de sensation qui s'offrait à eux.
Une fois séparé, ils pouvaient lire dans leurs yeux à quel point ils s'aimaient. Ils s'étaient toujours aimé. Depuis le début.
À suivre...
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Je crois que j'aime beaucoup ce chapitre ! J'avais adoré l'écrire en tour cas !
J'ai encore failli oublier de le poster par contre ^^''
Bon, j'avoue que le moment où Shoto se change, c'était clairement pour mon plaisir personnel, et je trouvais ça drôle de mettre ça. Même si cette scène n'a rien de drôle. Bref.. Je me comprends xD
Que pensez vous de ce chapitre ?
Je poste la suite dimanche ! La fin approche de plus en plus !
