X- Adieu...

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Le lendemain ne fut pas des plus glorieux puisqu'il annonçait pour moi le début de mon séjour temporaire, m'assurait Alexander, au sein de l'institut.
Chose qui signifiait aussi mon premier petit-déjeuner au côté de tout les Shadow Hunters y exerçant. J'appris d'ailleurs de l'un d'eux, qui n'étais pas étranger aux yeux d'Alexander, que celui-ci s'était confié à lui à propos de nos querelles intimes et de nos réconciliations. Je lui pardonnais finalement le soir-même et m'excusais de même pour m'être emporté sans aucune raison puisque je partageais moi-même mes peines avec Catarina qu'il connaissait seulement depuis notre rencontre.

Cette nuit-là fut, en plus de l'une des plus belles, Alexander m'ayant à nouveau demandé pour aménager ensemble futurement, l'une des pires...

Alors que nous discutions, j'entendis soudainement à nouveau ce sifflement assourdissant qui avait déjà résonné à mes oreilles avant que du sang ne se mette à couler sur mes lèvres et qu'une douleur intense me submerge.

Il me revenait alors étrangement en mémoire les souvenirs d'un matin pendant lequel nous déjeunions Alexander et moi.
Ce dernier était aux petits soins pour moi me préparant de délicieuses gaufres qu'il avait appris à améliorer comme ses pas de danse ainsi qu'il me proposait de me faire la démonstration. Au travers de ses images, j'entendais sa voix dans laquelle résonnait de la terreur :

- Magnus ! Magnus ! Restes avec moi ! Restes avec moi !

Au bout de plusieurs minutes,
je continuais d'entendre sa voix mais plus douce cette fois-ci puisqu'il murmurait à mon oreille :

- Magnus... Je... Je sais pas si tu peux m'entendre... C'est de ma faute tout ça... J'aurais dû faire plus attention quand tu me disais que d'avoir perdu tes pouvoirs ne te dérangeait pas. Peut-être que c'était parce que l'idée qu'on puisse partager le même temps me faisait plaisir.

Au travers de ses larmes qui commençaient à couler sur son délicat visage, il ajoutait qu'il ne s'était pas non plus rendu compte de la douleur qui avait été la mienne... Il me déclarait son amour de tout son cœur et s'excusait mille fois avant que la voix de Catarina ne succède à la sienne.

Lorsque je me réveillais, il était toujours à mes côtés aux petits soins surtout pour m'expliquer à contre cœur qu'il m'était impossible de conserver mes pouvoirs que je venais de retrouver. Comme je lui répétais, ceux-ci étaient mon essentiel et vivre sans était inconcevable pour moi. Quand on parlait du petit-ami du directeur de l'institut de New-York, on ne se cachait pas de mentionner que celui-ci était le grand sorcier de Brooklyn ou bien simplement le célèbre Magnus Bane et cela valait plus que ma propre vie. Lorsque ma magie quitta mon corps et qu'Alexander me prit dans ses bras, se fut un vide inimaginable qui m'envahit soudainement en un instant...

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