Chapitre 4

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- Tu croyais sincèrement pouvoir t'enfuir ? Tu sais à qui tu as à faire au moins ? Parce que depuis le début de la soirée tu ne m'as pas l'air très informé. dit la voix rauque du mafieu derrière moi.

Je me relève et lui fais face. Il s'est approché de moi, les mains dans les poches l'air de rien , toujours une cigarette pincé entre ces lèvres

- puis-je savoir pourquoi vous m'avez kidnapper ? tentais-je

Il émit un rictus et tira doucement une latte de sa cigarette.

- Lisandro laisse nous s'il te plaît. ordonna t'il à l'homme qui m'avais empêché de m'enfuir.

Lisandro haussa la tête et s'en alla

- suis moi.

Je le suivis , j'avais qu'une envie c'était de l'étrangler.
Cet homme me donnait des ordres à tout va et je comprenais pas bien pourquoi il m'avait ramené ici.
Mais pour l'instant je l'écoutais.
Il fallait que je cherche une solution moins bête de m'enfuir au plus vite .

Je ne savais pas ce qu'il me voulait , mais étant l'homme le plus dangereux du pays .
Je n'avais pas trop envie de le découvrir.

On repassa devant les trois hommes qui fumaient, adossés contre les multiples voitures dans l'immense cour.

On rentra dans une énorme villa. La première pièce était un immense salon, complètement épuré, très lumineux. De grandes baies vitrées faisaient le tour de la grande maison.

La majorité des murs étaient blancs. Les meubles était très modernes. Exactement comme dans les catalogues de belles maisons.

Elle était magnifique.

Il se tourna vers moi , sûrement pour regarder ma réaction face à l'immensité de la villa

Mais je resta stoïque.
A l'intérieur de moi, j'avais envie de m'émerveiller devant chaque pièces et chaque décorations. Mais je n'allais pas lui donner cette satisfaction.

- Je peux savoir ce que je fous ici ? risquais-je en le voyant commencer à avancer plus loin.

Il ne répondit rien , pas un regard . Il continuait de m'amener à l'étage.

- Je ne sais pas si c'est votre trip de kidnapper des femmes , mais moi personnellement ce n'est pas mon délire. continuais-je en le suivant.

Il souffla mais ne me repondit pas.
Je ne continua pas à l'énerver , voyant qu'il essayait de garder son sang froid avec difficulté

C'était un kidnapping ?
Il ne m'avait pas menotté .
Ni même violenté ou drogué.
Je ne comprenais vraiment pas pourquoi je me trouvais ici.


On arriva dans une chambre , elle était vraiment magnifique, tout était épuré . Je me retourna vers mon " kidnappeur " .
Il me regardait déjà .
Je n'arrivais pas à déceler la moindre émotion .

Il se retourna et partit sans rien dire.

Rien aucun mot. Aucune explication.

Bon sang qu'est ce que je foutais la ?







Point de vue d'Alvaro :



Je descendis en quelques enjambées les escaliers pour rejoindre mes hommes dehors.

- Alvaro enfin , c'est quoi le plan ? me demanda Kail en me voyant revenir.

Un plan, je n'en avais pas.

Mais je me suis bien gardé de le faire savoir aux trois hommes en face de moi .
Ils attendaient des ordres
Mes ordres.

Mon esprit était tourmenté, par mes affaires certes , mais surtout par la femme qui se trouvait dans ma villa ... Lina.

Bon sang , tout est allé si vite. Je n'ai pas vraiment réfléchi.



J'étais dans cette boite , assis comme à mon habitude à ma table , avec mes hommes .
Je buvais quelques verres. Quand un homme que je connais que trop bien s'est installé tranquillement en face de moi. Un sourire arrogant accroché à son visage.

Parèz . Un gars avec qui j'avais travaillé de nombreuses fois .
Je lui ai demandé ce qu'il voulait et il m'a rapidement expliqué qu'une jeune femme était recherchée .
Apparement elle aurait des informations importantes sur des codes .
Plusieurs mafieux la recherche. Apparement ces informations valent beaucoup d'argent.
Et ça, ça m'a tout de suite plus intéressé.


Pas que j'ai besoin d'argent , loin de la . Mais j'ai toujours besoin de sentir le pouvoir.
Et hors de question de laisser d'autres sans accaparer.

Il m'a ensuite indiqué où se trouvait la jeune femme . Derrière le bar . Il me fallait ces informations avant les autres . Alors je me suis levé sans réfléchir, pour aller à sa rencontre

Mais c'est sans compter que cette idiote ne regardait pas où elle allait et m'a renversé la moitié des bières sur ma veste .
Elle m'a ensuite répondu.
Son audace m'a surprit . Mais j'ai vite compris après être allés dans le bureau de son patron ,
qu'elle ne m'avait pas reconnu.

J'ai adoré voir sa réaction quand elle a enfin compris qui j'étais.

Je n'ai pas vraiment réfléchi et je l'ai embarqué dans la voiture . Et bien sûr elle ne s'est pas laissé faire . Ça m'a amusé de l'écouter répondre avec audace . Je savais que dans peu de temps .Cette audace allait être vite remplacé.

Parce que quand je veux quelque chose je  l'obtient toujours.

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