Chapitre 7

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Point de vue de Lina


Cela fais des heures que je suis assis par terre sur le sol humide
Je vais devenir folle
Je n'en peux plus

Les pleurs des gens torturés à côté de moi m'ont empêché de fermer les yeux
Et je connais maintenant chaque recoins de la cellule à force de passer des heures ici , à m'ennuyer

J'ai la tête qui tourne et mes membres sont douloureux

J'entend des pas dans les couloirs
Ils sont plusieurs
Ils s'arrêtent devant ma cellule


- ouvre Antonio. dit une voix rauque que je reconnaîtrais parmi mille

La porte s'ouvre dans un fracas
Je relève la tête pour voir en face de moi Antonio et Kail , les seconds d'Alvaro , et lui se trouve derrière. Les mains dans les poches.

Les deux hommes se placent au coins de la cellule , s'adossant au mur , tandis qu'Alvaro se rapproche de moi , se baissant à ma hauteur .

Ses sourcils sont froncés et il a le regard noir

Au fond de moi je me pisse dessus , clairement
Mais je montre complètement l'inverse en le regardant , avec difficulté je l'avoue



Une de ses mèches de cheveux retombent sur son front , il est habillé d'une veste noir et d'un pantalon noir. Son tshirt noir moulant fait ressortir son corps athlétique. Et ces tatouages sont bien visibles sur ces bras.

Mais non surtout ne pas se laisser distraire

Cet homme est un mafieux dangereux.

mais extrêmement séduisant , me souffle ma conscience

Il tire une chaise pour venir s'y asseoir , en face de moi

- Bien j'ai pas de temps à perdre , tu me dis ce que je veux savoir et je te tue rapidement ou tu continues à jouer l'ignorante et je torture des pires façons possibles en te laissant pourrir avec les insectes. m'expliqua t'il sèchement

Aucun ne me tente à vrai dire

- Qu'est-ce que vous voulez que je vous dises bon sang ? m'exprimais-je dans l'incompréhension.

- Putain tu- .gronda t'il

Mais il fut couper par son acolyte de droite, Kail

- les codes d'accès. coupa t'il d'une voix douce et calme.

Ce qui lui vaut un regard noir de la part d'Alvaro

Les codes d'accès ?

Putain oui les codes d'accès


Un soir au bar , un homme plutôt bien défoncé c'était assis sur un tabouret en face de moi pendant que je nettoyais les verres
Il a commencé à me raconter sa vie alors je l'ai écouté se plaindre de sa femme , de son travail et de toutes sortes d'autres trucs futiles

Puis un homme est arrivé , m'a jeté un vif coup d'œil pour le reporter sur l'homme bien défoncé , il lui parlait , j'écoutais d'une oreille attentive puisque l'homme qui venait d'arriver était bien remonté contre quelqu'un

Puis il m'a demandé un stylo , que je lui ai prêté .

Il a sorti un papier de sa poche et a écrit des numéros , de la ou j'étais je n'arrivais pas à comprendre son écriture à l'envers

L'homme a donné le papier à l'alcolo mais lui ne comprenais pas ce qui était écrit .

L'homme lui a soufflé les nombres en s'énervant et lui disant qu'il était un bon à rien

Et par la suite trois hommes sont arrivés derrière eux , et on commencé à se battre

Encore une fois j'avais l'habitude, les bagarres de fin de soirée , entre défoncés

La seule chose qui a attiré mon attention c'est le bout de papier encore posé sur le bar

L'homme n'avait pas eu le temps de le récupérer étant donné qu'il se battait

Je l'ai prit sans réfléchir et je l'ai glissé dans mon sac a main , avant de partir de mon service



C'était donc ça , ces numéros étaient en faite un code d'accès

Recherchés par la moitié des mafieux du pays.

Si j'avais su j'aurais jamais pris le bout de papier


-... je me répète une dernière fois c'est clair ? Les codes d'accès. tonna Alvaro d'une voix glaciale

J'ai repris mes esprits , ils me fixaient tout les trois

Alvaro était au bord de la crise de nerfs à me crier dessus comme si j'étais une gamine

-  Qu'est-ce que j'y gagne moi? A vous donner ces codes. risquais-je

- Putain mais on s'en bat les couilles de ce que t'y gagne , donne ces foutus codes d'accès .hurla Alvaro

Il s'était relevé de sa chaise et m'avait plaqué contre le mur , il serait ma gorge avec force.

Je ne respirais plus , je ne sentais plus l'air et putain je le sentais mal pour la suite

- Eh Alvaro la ragazzina (gamine) ne peut plus respirer. lança Antonio

Alvaro me relâcha et je m'écroula au sol

Je ne pouvais plus respirer ma gorge , me piquait , et j'étais à la limite de la crise d'asthme

- Parle et je te jure que si les prochains mots de ta bouche ne sont pas par rapport au code d'accès je te bute. dit Alvaro d'une voix faussement calme

Entre deux respirations mal contrôlé je lui répondis.

- Les .. cod.. es d'accès sont.. chez moi. dis-je avec difficulté


- Bien alors allons faire un tour chez toi dans ce cas. lança t'il la voix rauque en se redressant.

DOUTESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant