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«Restau ?» __
Je soupire longuement en passant mon sac dans mon autre main.
Je me mirais à travers le hall de mon immeuble, pensive.
Depuis la prière que je viens de faire, mon cœur est libéré d'un poids déjà. Mais une boule de stress habite tout de même mon être tout entier.
Néanmoins, peut-être que c'est une bonne chose. La peur permet d'être sur ses gardes. Et parfois, la peur sauve.
Je souffle longuement.
— Le Seigneur Jésus est avec moi en tout temps. Je n'ai rien à craindre.
Je redresse mes épaules, je lève mon menton, puis je me dirige vers la sortie de mon immeuble.
J'ai laissé la porte se fermer derrière moi après l'avoir franchie. Et aussitôt, mon regard s'est posé sur lui.
Comment le rater, après tout ?
Sa grosse et belle voiture se trouvait juste devant l'immeuble, et lui était appuyé sur le capot, téléphone contre l'oreille.
D'ici, on dirait qu'il est contrarié. À travers sa jolie chemise en satin je peux apercevoir les muscles de ses bras se contracter.
Ses sourcils sont froncés, par la même occasion.
Aoutch, quelqu'un a énervé Kelvyn Tunasi Alves.
Malgré tout, j'ai gardé mon assurance et je me suis avancée vers lui d'un pas ferme.
Sûrement à l'entente de talons claquer au sol, il a abaissé son téléphone puis a tourné les yeux vers l'endroit d'où provenait le son.
Moi.
Comment vous dire que le kemé s'est bloqué ?
Genre, vraiment hein.
Il n'arrivait plus à détourner les yeux de ma personne, de quoi légèrement me gêner.
J'aime pas ça hein. T'es là on te regarde en mode choqué, tu sais pas si c'est parce que t'es tellement vilaine que les gens sont choqués ou bien parce que ta beauté les a ébloui.
