Chapitre 5

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Désolation.


Assis sur le sable tiède d'une triste dune,

Mes yeux hantent un horizon dénué de vie,

Sans couleur, sans sentiment, sans fortune,

Le silence, lentement, émet son vaste crie.


Comme une résonance lointaine et imperceptible

Qui déchire l'aride paysage de son faible murmure,

Comblant le vide absolu d'un tout invisible

Et enclin aux maux du temps et de sa longue mesure.


Alors assis sur cette dune haute et pleine,

Je m'exécute pour que la poussière soit complété,

Discret j'offre à l'oublie l'étendue de ma peine,

Laissant ainsi à la désolation, sa douce complémentarité.



Clair-ObscurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant