L'épouvantail.
Inanimé dans l'or reflet des champs de blé,
L'opiniâtre épouvantail, lentement flâné
Les signes ecchymose du lointain crépuscule,
Afin de renaître hors de ces déplaisante ergastules.
Et lorsque fit enflammer les cœurs des lanternes,
Illuminant les façades des lugubres tavernes,
L'épouvantail, dans sa disgrâce ce leva de ces bois !
Pour instiller dans l'esprit faible l'oppressante effroi.
Tandis que la moisson funeste purifia les derniers sentiers,
Aux sournois tranchants chuchotement de l'acier,
La campagne vociféra d'onctueuse lamentations,
En l'indésirable honneur de l'illégitime purification.
Tel l'innocent faon balafré par le plomb du chasseur,
L'épouvantail, dans son sillage, ne laissa qu'une clairière d'horreur.

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Clair-Obscur
PoetrySalut à tous ! Petits poèmes écrit à l'ombre de mes insomnies En espérant que cela vous plairas ! Bonne lecture à vous.