Les cris déchirants de Kurapika lui fit reprendre conscience.
Il se rappelait maintenant.
La brigade l'avait capturé dans le but d'attirer le blond jusqu'à leur repaire, et il lui avait administré un médicament qui le paralysait avant de l'allonger au sol et de lui faire diverses coupures sur le corps.
En effet, Kurapika était venu et avait découvert Léolio inerte, blessé à plusieurs endroits, étendu sur le sol.
Puis la brigade était arrivée.
Elle ne l'avait pas attaqué tout de suite, elle avait attendu de le briser avant.
''Désolé, mais ton ami est mort."
Cette phrase prononcée d'un ton tellement moqueur et provocateur tournait en boucle dans sa tête tandis que les larmes jaillissaient de ses yeux, et qu'il s'écroulait sur le sol, criant et pleurant de toutes ses forces.
Léolio aurait voulu lui dire qu'il allait bien, qu'il était juste paralysé et non mort, mais sa langue aussi était incapable de bouger.
Et les sanglots du blond lui déchiraient le cœur, jamais il ne l'avait vu pleurer comme ça.
Il haïssait la brigade.
Il se jura de les tuer pour ce qu'il étaient en train de faire à Kurapika.
Mais ce qui l'inquiétait à ce moment précis, c'était l'état du blond.
Après un petit moment, Kurapika se releva, les larmes coulant toujours sur ses joues.
Ses yeux étaient plus écarlates que jamais, mais ce n'est pas ça qui retint l'attention de Léolio.
Non, ce qu'il aperçut en premier fut l'aura devenue extrêmement sombre du Kuruta.
La brigade aussi sembla l'avoir remarqué puisque les membres reculèrent de quelques pas quand il se retourna vers eux.
Kurapika : Vous.. vous allez le regretter. Je vais vous faire souffrir, vous faire cracher du sang et je ne m'en irais qu'une fois que vous serez tous morts et enterrés. Quoique, je ne compte pas vous enterrer, des ordures comme vous mériteraient juste de pourrir à la décharge.
Sa voix tremblait de tristesse et de colère, mais il n'avait jamais été aussi hors de lui.
Il n'y avait plus aucun moyen de le calmer maintenant.
Il fallait qu'il le retienne, qu'il l'empêche de combattre jusqu'à la mort.
Léolio étant médecin, il savait que le médicament qu'il avait reçu était limité dans le temps. Mais ça, l'Araignée ne le savait pas.
Aussi, alors que Kurapika s'élançait sur les membres de la brigade et que ces derniers se préparaient à contre attaquer, un bras saisit la main du blond, qui se stoppa net.
Kurapika : Léolio ?!
Léolio : Kurapika.. Je vais bien. Je n'ai jamais été mort, ces pourritures m'ont juste forcé à prendre un médicament paralysant. D'ailleurs, je n'ai pas encore retrouvé pleinement mon corps.
L'aura de Kurapika disparut d'un coup tandis qu'il se jetait dans les bras du brun, pleurant encore mais de joie et de soulagement cette fois.
Kuroro : Comme c'est mignon.. Désolé les amoureux, mais le fait qu'il soit capable de bouger ne change absolument rien, vu qu'on va vous tuer tout les deux.
Sans même se retourner, Kurapika envoya sa chaîne et atteint sa cible, le cœur de Kuroro.
Kurapika : Deux fois que tu te fais avoir.. Tu n'es décidément pas très malin. A présent, si toi où tes compagnons faites le moindre geste hostile envers nous où si vous vous servez de votre nen, vous mourrez.
Les membres restaient bouche bée. Encore une fois, ils ne pouvaient rien faire face à l'assassin de leurs camarades.
C'est donc impuissants qu'ils les regardèrent partir, le blond aidant le brun à marcher.
Kurapika aurait adoré les tuer ici et maintenant, mais sa priorité numéro 1 se trouvait juste à côté de lui.
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