Il se réveilla, la tête douloureuse.
Il se rappelait à peine la soirée d'hier, tant il avait bu.
Il se souvient simplement avoir été au bar, seul.
Il prit son téléphone, l'écran lui montrant le reflet de son visage fatigué.
Ses cheveux bruns étaient en pagaille, et il s'était endormi en costume.
Il décida d'envoyer un message à Kurapika.
Ce dernier devait s'inquiéter, il n'avait pas eu de ses nouvelles depuis quelques jours déjà.
Il ouvrit sa discussion avec le blond et faillit lâcher son téléphone sous le coup de la surprise.
Il avait parlé au blond hier, quand il était déjà bien éméché.
Et visiblement, ça s'était mal passé.
Kurapika
Hey Leo, ça va ? J'ai pas trop eu de tes nouvelles en ce moment.
Léolio
Oui
Je suis au bar
Y'a des jolies filles..
Kurapika
Depuis quand t'aimes les filles, toi ?
Léolio
Bah tu veux que j'aime quoi d'autre ?
Kurapika
Jsuis vexé là
Léolio
En même temps tu te vexes pour rien donc bon..
Kurapika
Pardon ?
Léolio
Bah ouais t'as vu ton caractère ? Sérieusement, c'est chiant.
Kurapika
Léolio t'es bourré là ?
Léolio
Ah oui, j'avais oublié que t'étais aussi casse couilles.
Kurapika
Léolio Paradinaito, quand je te vois, je te tue.
Léolio
Je vais pas rentrer, je vais boire encore plus et passer la nuit avec des filles
Kurapika
T'es sérieux ? On est ensemble, je te rappelle !
Léolio
Bah plus maintenant LOL
Kurapika
Quoi ?!
ᵛᵘ
Léolio lâcha le téléphone qui tomba sur le parquet avec un bruit sourd.
Il bondit hors de son lit, ignorant totalement ses maux de tête.
Il ne pouvait pas avoir osé dire ça à Kurapika.
Il s'habilla en vitesse, et sortit de chez lui en courant.
Il parcourut la distance qui séparait son appartement de celui du blond en un temps record.
Il arriva devant sa porte et toqua.
Avant qu'il ne lui claque la porte au nez, Léolio eut le temps d'apercevoir ses yeux rougis et brillants ainsi que ses cernes, montrant qu'il avait passé la nuit à se tourmenter à cause de lui.
Il passa son pied dans l'interstice entre le mur et la porte avant que celle ci ne se ferme.
Léolio : Sunshine, je t'en prie. Tu sais très bien que je ne pensais rien de ce que je t'ai dit hier.. Je m'en veux terriblement. Je t'aime, tu ne peux pas savoir à quel point.
Kurapika (ouvre un peu plus la porte) : J'ai cru que.. que tu voulais vraiment..
Léolio : Te quitter ?! Mais t'es fou ! Je tiens à toi plus que je tiens à ma vie !
Kurapika : C'est vrai..?
Léolio : Bien sûr que c'est vrai ! Allez, viens par là.
Kurapika sortit et Léolio l'entoura de ses bras.
Il se jura de le protéger et de ne plus jamais le faire souffrir car, après tout, c'était l'homme de sa vie.
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