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*image de Julio

J u l i o

Mardi, 7h

Ma domestique, Louisa, la seule femme (à part ma sœur, Carmen) auquel je fais confiance puisqu'elle m'a essentiellement élevé, me réveille en ouvrant les stores. Je m'étires et sort du lit. Aujourd'hui sera une longue journée.

Je descend à la cuisine et Louisa me servit mon déjeuner. Après avoir manger l'entièreté de mon assiette, je quitte mon immense villa et me rendis à mon club « Lucky's » et m'introduisis dans mon bureaux. Il y avait Sebastian et quelques autres de mes associés.

- Bonjour messieurs, commençai-je, nous sommes ici pour qu'on m'informe de la situation de mon soi-disant fils

- Oui, c'est exact, dit Sebastian en prenant la parole, nous avons trouvé un dossier qui révélait que vous avez bel et bien un fils. À ce moment, il se nomme Yuu Amaru Dormeus. Son nom de famille a été changé suite à son adoption. Il se localise à Harlem alors dans les quartiers infortunés de New York. Yuu Amaru est né suite à votre visite chez une prostituée du nom de Karina Chen. Cet dame est morte dû à un surdosage.

- Qu'avez-vous trouvé sur sa mère adoptive? Demandai-je

- Amani Dormeus, 20 ans, 168cm et travaille actuellement dans un salon de coiffure, Mama Africa.

- Bon, je suggère qu'on lui paye une petite visite surprise, dis-je

- N'est-ce pas trop tôt? Interrogea un de mes associés à ma droite

- J'ai découvert que j'ai un fils alors non, ça ne peut attendre, m'écriai-je, d'une voix dure

L'associé semblait effrayé. C'est vrai que je peux intimidé facilement. Que ce soit ma cicatrice à ma joue droite, mon visage qui ne laisse aucune émotion transparaître ou mon 191cm. Suite à cet conversation, on se rend aux voitures, Cadillac. Je salue mon chauffeur, Arturo, et il démarre l'engin. Nous débarquons dans un petit quartier. Je vois des enfants jouer dans les rues et des parents discuter sur les balcons. Ceci est très différent de mon enfance. Dès que je suis né, j'ai été mis en formation pour être le prochain dirigeant de la mafia alors je n'ai que certains heureux souvenirs provenant de mon enfance. Je suis devenu une machine à tuer à partir de mes 8 ans. Le monde du crime n'est pas aussi simple que ça et une petite erreur pour résulter à ta mort.

Moi et Sebastian analysèrent nos alentours et on perçut le salon Mama Africa. Je décida d'entrer juste pour voir. On avait convenu que nous ne ferons rien aujourd'hui mais juste savoir ce que nous faisons et à qui nous avons affaire. J'entre dans le salon et tout les regards se retournent vers moi. Je remarque que le salon est divisé en section masculin et féminin et qu'il n'y a que des afro-américains. Je regarde la salle et mon regard se pose sur une belle femme noire avec de généreuse courbes. C'est elle. Amani Dormeus. La « mère » de mon enfant. Ce ne serait pas sensé d'entrer sans ne rien faire alors je décide de prendre un rendez-vous. Il n'y a personne à l'accueil quand elle s'avance et se place derrière le comptoir.

- Bonjour, dit-elle d'une voix douce, bienvenue à Mama Africa. Que puis-je faire pour vous?

Je la regarde profondément dans ses yeux noirs et répond:

- Je voudrais avoir un rendez-vous ici.

- Parfait pour quel jour et quelle heure?

- Ce sera pour jeudi, 9h, répondis je

- Parfait, mais sachez que ce salon est spécialisé dans les cheveux afros alors on s'excuse d'avance si vous n'obtenez pas votre résultat souhaité, me prévint elle

- Et pourquoi cela?

- Je viens juste de vous l'expliquer, répliqua t'elle avec une touche d'irritation

- Je n'ai pas compris

J'avais parfaitement compris, j'avais comme seule ambition d'être averti de ses réactions. Je suis principalement venu ici pour l'analyser et pouvoir anticiper mes prochains mouvements. Savoir si elle est le genre à perdre patience rapidement ou à garder son sang-froid.

- Si vous ne savez pas comment bien entendre, ce n'est pas mon problème, rétorqua t'elle

- Ne vous énervez pas! Dis-je en gardant mon calme

- Je suis très calme! Répondit elle en haussant le ton

- Non vous ne l'êtes pas!

- Je suis calme et vous ne pouvez pas me dire le contraire! Maintenant, cessons cette conversation inutile! Vous avez un rendez-vous jeudi à 9h, dit-elle en descendant de ton. Puisque vous n'avez plus d'affaire à être ici, je vous demande CALMEMENT de quitter.

- Hmmh, sifflai-je, je vous reverrai jeudi

- ahh fuck, dit-elle sous son souffle

-  Pardon?!

- Rien d'important, fit elle, honteuse puisqu'elle croyait que je ne l'avais pas entendu.

Je sors du salon, contrarié. Je rejoins mon bras droit aux voitures.

- Et puis? Me demanda Sebastian, curieux

Je ne répond pas et entre dans la voiture. Je ne suis pas d'humeur à parler. Je n'ai pas de patience à interagir avec une femme de cette sorte. De ce petit « argument », j'ai retenu qu'elle a une grosse bouche qui a toujours quelque chose à dire. Faudrait que je change ma tactique...





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Dans tes GriffesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant