Chapitre 6

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Devinez quoi ? Je l'ai suivi, et nous voilà dans une chambre d'ami (vu comment elle est impersonnelle) nous sommes tous en rond, je ne connais personne et une bouteille se retrouve au milieu de nous tous. Une fille blonde explique alors les règles du jeu.

« C'est très simple, la bouteille va tourner et ça va tomber sur une ou deux personnes qui devront faire un gage. »

Génial, je ne gagne même pas. C'est 100 % perdant.

Nadim est à ma droite, le jeu commence sur une fille qui doit faire la grenouille.

La bouteille a beaucoup tourné, des gens se sont embrassés, d'autres déshabillés et d'autre ont bu. Heureusement, je ne suis pas encore passé. Et je ne sais toujours pas pourquoi je reste par terre à jouer à ce stupide jeu. Peut-être parce qu'un mec que je connais depuis vingt minutes me l'a demandé. Bah oui, c'est logique.

Malheureusement, ce qui doit arriver, arriva. La bouteille s'arrête sur moi. Et un gars roux me donne le gage.

« Reste trente minutes coincé dans un placard avec la personne à ta droite. »

Je ne sais pas vraiment comment agir, je suis mis content mi agacé. Tout simplement parce qu'au moins, je reste coincé avec un gars qui me plaît et agacé parce que je suis claustrophobe.

Mais je le fais quand même, alors, je me lève, les mains sur les genoux pour avoir un appui et pars chercher un placard. Nadim me suit lui aussi et un gars qui s'assure que nous faisions bien le gage. Il y a un placard dans la chambre de Rosie, j'hypothèque cela par la décoration qui va bien avec son style vestimentaire plutôt coquet. Nous nous installons en silence, nos jambes se touchent et bordel qu'est-ce que c'est gênant, son pied est à quelques centimètres de ma partie intime. Le gars que je ne connais ni d'Adam ni d'Ève prend un malin plaisir à fermer les portes et à nous enfermer à double tour. Je sens déjà que ça va être long.

Je suis gêné, et dans cette situation, je déteste mon corps pour réagir de cette manière, comme si je n'ai jamais eu d'expériences sexuelles alors que je ne suis plus puceau depuis longtemps. Je couche régulièrement avec des personnes que j'apprécie, mais n'ai eues qu'une seule relation sérieuse.

Cela date de fort longtemps.

Mais maintenant, ce qui m'angoisse le plus est la tension qui flotte entre moi et le bouclé. En parlant de celui-ci, il est resté silencieux. Je n'ai pas eu le réflexe de prendre mon téléphone et lui aussi n'a pas l'air d'en avoir. Du coup, pour m'occuper, je regarde les alentours ce qui est rapide vu que ceux-ci sont composé de bois, et c'est à peu près tout. Alors mon regard s'attarde sur lui.

Je ne cesse de le répéter, mais qu'est-ce qu'il est beau. Il a une présence qu'aucun autre garçon qui ne m'avait plu avait. Son charisme se fait ressentir. Et à son sourire qui est constamment pendu à ses lèvres, on sait d'ors et déjà qu'il est quelqu'un de drôle et de sympathique. Vraiment, il a tout pour plaire.
J'en suis presque jaloux. Bien rapidement, il remarque que je le regarde et me souris encore plus. Je lui souris en retour, mais d'un rictus nerveux et gêné.

Je ne sais pas combien de temps passe, mais j'ai l'impression que ça fait des heures que nous sommes là, la tension qu'il y a entre nous est palpable facilement. Je ne sais pas comment et pourquoi, mais l'atmosphère est lourde entre nous, non pas dans le sens négatif plutôt dans le sens où je sais et je sens que je lui plais. Et je sais et je sens que je vais sûrement finir dans son lit.

Il amorce le pas après quelques secondes où je débats avec moi-même sur le fait que j'aime son corps, mais que je ne le connais pas vraiment, voir pas du tout. Il avance sa jambe qui est entre les miennes et frôle mon pénis qui se sent déjà serré dans mon pantalon. Foutu pantalon qui moule tout. Limite un moule bite le truc.

Cette fois-ci, plus franchement, il appuie son pied à ma demi-molle. Je lâche un gémissement de surprise, mais surtout de plaisir soudain. Merde, c'est si bon...

Il fait des cercles imaginaires sur mon pantalon et appui légèrement dessus ce qui me fait cambrer le dos. J'ai la bouche ouverte et je lâche de petits couinements qui doivent lui plaire vu comment il sourit, mais aussi vu la bosse qui se forme dans son pantalon en tissu. C'est vrai qu'après-mur rélefixion, il un style particulier, comme ci, il est d'une autre époque. La torture qu'il me fait me procure des sensations que je n'ai jamais vécues, c'est si bon pourtant, c'est juste son pied qui touche ma bite, je n'imagine même pas quand on fera des choses plus sérieuses. Bordel... J'étouffe un grognement et quand il voulut se rapprocher de moi, les portes de l'armoire s'ouvrent d'un coup sur le gars qui nous a emmené ici tout à l'heure.

« C'est terminé les gars. »

Nadim ne se fait pas prier et sort de l'armoire en me prenant la main. Il part précipitamment en dehors de la pièce pour longer le couloir. Je le suis comme je le peux, à vrai dire, il me fait un peu mal au poignet, mais je n'ose rien dire. Puis il s'arrête devant une porte close et me pousse dedans. Une fois la porte refermée après qu'il soit rentré lui aussi dedans, il prononce d'une voix basse et grave.

« Enfin seuls. »

ET QUAND MON MONDE S'EFFONDRERAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant