Chapitre 8

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« Han... Aaah... Si bon... »

Clap, clap, clap.
Nos peaux se rencontrent.
Clap, clap, clap.
Nos sueurs se mélangent.

Ses mains sont posées de part et d'autre de mes hanches, il les tient fermement pendant que nos bassins se rencontrent brutalement et rapidement. Mes jambes entourent ses hanches pour qu'à chaque coup de rein, il puisse toucher ma prostate facilement. Pendant que mes mains, elles, restent autour de son cou. Son visage est plongé dans mon cou, il le mordille, le suce, et le lèche à l'aide de sa langue, créant des suçons les uns plus grand que les autres. J'ai la bouche entre ouverte, de la bave s'écoule le long de mon menton, mes cheveux sont en désordre et mes yeux sont révulsés de plaisir. Cela doit être le meilleur coup d'un soir de toute ma vie. Nadim me prend comme on ne m'a jamais pris. C'est si bon et torride.

Soudain, sa bouche s'immigre vers la mienne pour m'embrasser langoureusement, sa langue se joint rapidement à la mienne et une valse se met en place entre ses deux muscles chauds. Je gémis de plaisir, lui se contente de grogner. Son sexe dans mon anus grandit encore et encore, écartant mes parois étroites. Je vais souffrir demain.

Après un dernier coup de rein, il éjacule en moi, son liquide, se répandant entre mes parois, me comble de bonheur et juste après, je viens aussi sur mon torse et son pubis. Bordel, c'était incroyable.

On a oublié de mettre des capotes, mais je crois que c'est la dernière chose qui me préoccupe, ce qui me préoccupe maintenant, c'est que je le sens se durcir en moi.

« Bordel ! »
« Désolé, tu m'excites trop bébé. Sourit-il »

Je lui frappe gentiment l'épaule alors qu'il prend ma taille pour me retourner.

« La levrette ? Sérieusement. »
« Je t'emmerde, j'aime bien cette position. »

Je ricane un peu, alors qu'il commence des vas et viens lent en moi. J'agrippe de mes mains le coussin et mets ma tête dedans. J'essaye comme je peux de retenir mes gémissements, mais je crois que ça ne lui plaît pas puisqu'il s'enfonce beaucoup plus profondément en moi tout en me donnant une fessée.

« Aah ! J'tencule ! »
« Sans vouloir te vexer mon joli, mais là, c'est moi qui t'encule. »

Je n'ai pas le temps de me plaindre qu'il me culbute le cul comme jamais. Je me laisse aller à la luxure et à ses coups de bassins diablement exquis.







Ses caresses sur mon bras me donnent la chair de poule. Nous sommes allongés sur le lit de je ne sait qui, nous nous regardons. Ses yeux sont si beaux sous la lumière de la lune qui passe au travers des rideaux mal fermés. On dirait que ses pupilles scintillent de mille feux comme si des étoiles dansaient dedans. Nadim est un beau spectacle. Je me rapproche de lui et en me voyant faire, il passe son bras autour de mes hanches pour me rapprocher. Nos nez se frôlent et nos regards se touchent. Il embrasse délicatement le front puis les sourcils, le nez, les joues, le menton et enfin les lèvres. J'aime beaucoup ce genre de moment après le sexe. C'est mignon et je suis un vrai romantique dans l'âme. Mes mains se promènent sur son torse bien bâtit. Un vrai étalon celui-là.

« Tu es mignon, vraiment mignon Terra. »

Je lui souris, j'aime beaucoup me faire complimenter, comme beaucoup, je pense. Je dépose ma tête sur son torse pendant que lui me caresse le dos du bout des doigts. Des frissons se font systématiquement sentir.

« Je crois avoir eu un coup de foudre monumentale. »

Il ricane dans mes cheveux.

« Je t'avais dit de ne pas t'attacher. »

Je lève la tête vers lui tandis qu'il dépose un baiser sur ma tempe.

« Trop tard »
« Moi aussi, j'ai eu un coup de foudre. Un énorme. »

Nous nous sourions puis le silence prit place.
Je baille et il le remarque.

« Dors. »
« Moui... Bonne nuit. À demain. »

Je l'embrasse pour mieux me recaler dans ses bras.

« À demain... »

Et je m'endors sous la fatigue, ne voyant pas ses yeux s'éteindre de tristesse.

ET QUAND MON MONDE S'EFFONDRERAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant