William : J'arrête le film?
Sherlock : N'importe quoi... ce n'est pas effrayant. Juste que je trouve qu'un des personnages me fait penser à mon frère.
William : Ton frère doit être effrayant alors... j'aimerais bien le rencontrer.
Sherlock : Il n'a rien d'intéressant, comparé à moi qui suis génial.
Sherlock est vraiment effrayé... et il me crie sans cesse dans les oreilles. Je me retourne pour être face à Sherlock et j'approche mon visage du sien puis je le regarde sans bouger. Il sursaute un peu et il recule un peu la tête sous la surprise. J'approche encore mon visage et je l'embrasse chastement. Je reprends ma place, sans quitter ses yeux. Il a les yeux grands ouvert et il semble un peu surpris. J'arrête le film en attendant sa réponse à mon geste.
Après quelques minutes à attendre une réponse de sa part, il semble enfin avoir analysé ce qu'il s'était passé.
Sherlock : On sort ensemble!
William : Non.
Sherlock : Pourquoi !? C'est déloyal de m'embrasser et de refuser de sortir avec moi!
Je passe un bras par-dessus le fauteuil sur lequel nous sommes assis et je le dépose sur le haut du dossier.
William : Catch me if you can... Sherly. Tu dois me forcer à ne plus retenir mes envies de t'embrasser, tu acceptes le défi?
Il étire un grand sourire et il se met à rire à gorge déployée, comme à son habitude. Je rigole aussi un peu, dire ça, c'est un peu stupide. Il sait que je l'aime et je sais qu'il m'aime, nous étions, d'une certaine manière, déjà ensemble.
William : Je te donne le week-end, est-ce que le grand Sherlock Holmes est capable en si peu de temps?
Sherlock : Tu m'en donne même trop, ne me sous-estime pas!
William : On met un épisode de Castle? Tu ne risques pas d'être terrifié là-dedans...
Sherlock : Je n'étais pas terrifié, je faisais ça pour que tu m'embrasse, et je trouve le coupable avant eux.
William : On va voir, Sherly.
Nous changeons notre film par un épisode de Castle et Sherlock commence déjà à essayer de me faire craquer. Lorsqu'il va réussir nous serons en couple... enfin, bon, il n'a pas besoin de ça pour sortir avec moi mais j'ai envie de m'amuser avec lui.
Nous écoutons plusieurs épisodes et à chaque fois il trouve le coupable en moins de deux. Il s'amuse à me montrer ses talents... je dois avouer que j'aime bien qu'il essaie de m'impressionner. Je trouve également le coupable mais je préfère ne pas le dire. Nous venons de terminer le dernier épisode de la première saison et il est déjà deux heures du matin.
William : Nous devrions dormir, il est déjà très tard... ou très tôt.
Sherlock : Tu dors avec moi!
William : Si tu y tiens mais tu ne tentes rien, sinon je te fais dormir sur le plancher.
Sherlock : T'es pas marrant...
William : Tu me montre ta chambre, sauf si je dors ailleurs...
Sherlock : Suis-moi! C'est un lit simple alors nous allons devoir nous coller mais... tu n'y vois pas d'inconvénient, pas vrai?
William : Tant que tu n'essaie rien.
Je le suis et il me conduit à sa chambre, une pièce très spacieuse mais aussi bordélique que son esprit. J'ai beau faire tous les calculs possibles, je ne trouve pas de chemin sans danger. Sherlock va jusqu'à sa penderie et il récupère des vêtements pour nous deux.
