Nous y entrons et Sherlock m'offre l'entrée. Nous commençons notre visite et c'est franchement la première fois que je m'amuse autant. En 16 ans, c'est la première fois que je rie autant en si peu de temps. Il fait le pitre en imitant certains animaux, il force des parents à acheter des cadeaux pour leurs enfants en révélant des secrets simplement en les regardants et il s'émerveille devant des tortues. Moi, je m'émerveille plus lorsque nous passons proche des tigres, des lions et de tous les autres fauves. Un gardien du zoo a sorti un guépard et puisque le guépard porte une muselière les visiteurs peuvent le toucher. Je ne me gêne pas et je caresse sa tête. L'animal semble bien aimer mon geste donc je continue. Lorsque j'arrête pour laisser des enfants prendre ma place il essaie de me suivre.
Sherlock : Si même les animaux tombent sous ton charme...
William : Les animaux ne tombent pas sous mon charme, ils aiment juste les marques d'affections sincères.
Nous continuons notre visite et nous décidons de manger au parc, il est déjà presque midi. Nous avons pris notre temps pour tout voir et tout admirer. Nous nous installons et nous commençons à manger.
Sherlock : Il y a une représentation dans l'aquarium du parc, tu veux y aller?
William : Oui, ça peut être amusant.
Une fois que nous avons terminé de manger, nous allons dans la partie aquarium du parc. Nous regardons la représentation puis nous repartons vers la sortie. Lorsque nous posons un pied hors du zoo, nous nous faisons encercler par un groupe de fille, mon fan club. Elles font du bruit, elles attirent l'attention et elles disent n'importe quoi. Elles ont même des pancartes qui me demande de leur donner autant qu'elles ont donné pour moi.
Les gardiens de sécurité du zoo viennent vérifier ce qu'il se passe.
Gardien : Que ce passe-t-il?
Sherlock : Elles dérangent inutilement les autres en demandant quelque chose qu'elles ne méritent pas.
Fille 1 : Nous méritons tout ce que l'on demande!
Fille 2 : William doit nous remercier de toujours le soutenir et de l'avoir fait gagner les élections dans notre école!
Fille 3 : Il ne nous a jamais rien rendu même si ça fait des années qu'on le soutient!
Gardien : Je peux avoir l'avis de ce William.
William : C'est mon fan club, elles m'harcèlent depuis quelques années pour que je les regarde mais je ne me suis jamais intéressé à elles. Depuis quelques mois, elles m'harcèlent encore plus et certaines me menace même de mort si je ne fais rien avec elle. Malgré tout, je ne leur ai jamais donné ce qu'elles voulaient et j'ai même dû porter plusieurs plaintes à la police.
Gardien : Bon, je veux que vous vous dispersiez toutes! Vous bloquez l'entrée et vous causez des problèmes!
Je vois la police arriver... un visiteur a dû les appeler. Le policier vient jusqu'à moi et Sherlock et il nous éloigne des filles. Il nous conduit jusqu'à la voiture de police et il nous invite poliment à monter.
ELLIPSE
Nous avons passé notre après-midi avec la police... ils ont relu mon dossier, ils ont pris les plaintes, ils ont contacté un procureur et l'affaire est en train d'être résolu. À cause de diverses raisons, le procureur qui avait mon dossier a dû mettre la clé sous la porte. Sa fille, Amélia, lui a demandé de prendre mon dossier et d'ignorer les plaintes pour éviter que son groupe soit en difficulté. Lorsque nous avons pu quitter le commissariat, mon frère est venu nous chercher et il nous a reconduit jusqu'à chez Sherlock. C'était trop dangereux de rester chez moi, il y avait trop de filles devant la porte.
Nous entrons dans la maison et nous nous affalons sur le canapé tellement nous sommes épuisés.
Sherlock : J'ai l'impression que ton fan club est encore plus garni qu'avant.
William : Certaines filles ont fait de la publicité pour encourager les filles de d'autres écoles à le rejoindre. C'est rendu une organisation inter-école...
Sherlock : On reste ici demain?
William : Ouais... j'ai des trucs à finir pour le CE en plus...
Sherlock : On écoute la saison deux de Castle?
William : Pourquoi pas...
Nous nous réinstallons confortablement et nous mettons la deuxième saison de Castle.
Après quelques heures d'écoute, je me sens lourd et je me laisse tomber dans les bras de morphée.
ELLIPSE
Je me réveil difficilement, je dormais particulièrement bien et je faisais un rêve très agréable. Je sens que quelqu'un a mis une couverture sur mes épaules... je me relève et je remarque que j'avais ma tête sur les cuisses de Sherlock. Lui, il dort. Je peux être certain d'une chose, il est magnifique comme ça. Malgré la pénombre, je vois que ses cheveux sont détachés et qu'il dort sereinement. J'approche mon visage du sien et je dépose un baiser sur son front. Lorsque je décolle mes lèvres de son front, Sherlock attrape mes poignets et il me renverse sur le canapé.
Sherlock : Donc, j'ai gagné?
William : Il faut bien croire que oui...
Sherlock : On sort ensemble maintenant!
William : Oui mais n'espère pas tout avoir d'un coup, je ne sais pas encore si tu mérites certaines choses...
J'aborde un sourire aguicheur tandis que Sherlock aborde un air surpris. Je profite de son moment d'inattention pour me défaire de son emprise et pour échanger nos positions. Je me relève et je me dirige hors du salon. Je m'arrête et je me tourne vers Sherlock qui me regarde toujours avec les yeux ronds.
William : Je vais aller dans ta chambre, c'est plus confortable pour dormir.
Je continue ensuite mon chemin jusqu'à sa chambre et je barre la porte. Je récupère des vêtements dans sa penderie et je me change. Ensuite, je débarre la porte et je me couche dans son lit. Je ne m'endors pas immédiatement mais lorsque Sherlock vient me rejoindre pour me prendre dans ses bras, je m'endors immédiatement.