Chapitre 7

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La cloche a eu le temps de sonner depuis que nous avons quitté le bureau du directeur. Les élèves forment une sorte de couloir qui mène jusqu'au gymnase, la plus grande pièce de l'école. Notre gymnase accueil des compétitions sportives donc nous avons des gradins et ils sont rempli. Sur l'estrade, il y a les représentantes de mon fan club.

Elles commencent à faire un speech que je n'écoute absolument pas. Lorsque je sens mon téléphone vibrer dans ma poche je le regarde et Albert me dit qu'il nous attend devant l'école.

William : Vous pouvez me dire directement ce que vous attendez? Je dois partir avec Sherlock, mon frère nous attend dehors.

Sherlock : Je crois qu'elles veulent que tu dises la véritable raison de ton non-intérêt pour elles.

William : Elles sont presque pires que des sasaengs...

J'ai murmuré ma dernière phrase.

Je me tourne vers Sherlock et je lui demande du regard l'approbation pour dire la vérité qu'elles veulent entendre. En guise de réponse, il passe son bras derrière mon cou, il se colle à moi et il étire un grand sourire.

William : Vous voulez que je vous dise pourquoi je vous trouve sans intérêt?

Toutes les membres de mon fan club hurlent un grand oui.

William : C'est vraiment très simple, j'aime les hommes et j'en suis fier! Maintenant, j'y vais.

Je quitte le gymnase avec Sherlock et je laisse toute l'école sans voix. Je sais que certaines personnes ne vont pas me laisser en paix, je sais aussi que certains ne vont pas y croire mais je sais également que plusieurs ne vont plus essayer de me séduire.

Je quitte l'école et je vois Louis avec Maé et Albert.

Maëlle : Vous êtes enfin là les tourtereaux?

William : J'en parle de toi et Louis?

Albert : Le maitre ne va pas y croire quand je vais lui dire que tu es en couple... il a déjà été tellement surpris quand Louis nous a annoncé être en couple...

Albert verse une petite larme... j'étais vraiment un cas si désespéré? Nous montons tous dans la voiture et Albert nous conduit jusqu'à notre maison... enfin, notre manoir.

Sherlock : Je savais que ta famille avait de l'argent mais pas à ce point...

William : Lorsque nos parents sont morts nous avons eu un gros héritage...

Nous débarquons de la voiture et nous entrons dans le manoir. Le maitre nous accueil et il semble surpris de voir Sherlock. Je ne laisse pas Albert dire quoi que ce soit et je mets ma main devant sa bouche.

William : Moran est ici?

Moran : Ouais j'suis là, pourquoi?

Il s'accote contre la porte du salon et il me regarde.

William : Je suis en couple avec Sherlock ici présent.

Je montre Sherlock avec ma main libre et j'attends de voir l'expression de mon maitre et de Moran. Mon maitre perd connaissance et Moran a la mâchoire qui tombe jusqu'à terre. Ils semblent autant surpris l'un que l'autre.

Louis : Je pense que c'était un peu brutal pour eux...

William : Je me le disais aussi... je vais dans ma chambre, vous allez pouvoir m'appelez quand le repas va être prêt?

Albert : Évidemment... ah, puisque je sentais quelque chose de spécial quand je vous ai reconduit l'autre jour, j'ai laissé un petit cadeau dans ton armoire à pharmacie.

Je monte dans ma chambre avec Sherlock. Je vais immédiatement dans ma salle de bain et je vérifie que le "petit cadeau" de mon frère est bien ce que je pensais. Effectivement, c'est bien ce que je pensais.

Sherlock : Ton frère n'a pas hésité en tout cas... il a pris de tout.

William : Tu penses vraiment que j'ai besoin de vingt boites de préservatif et de six bouteilles de lubrifiant? Je ne risque pas de les finir en tout cas...

Sherlock : Tu vas les commencer par contre...

Je ne réponds rien et je referme mon armoire. Je quitte ensuite ma salle de bain pour chercher des affaires dans ma penderie.

William : Je vais aller me laver, tu peux faire comme chez toi tant que tu ne touches pas à ce qui semble privé.

Sherlock : Je ne peux pas lire ton journal alors?

William : Tu peux lire celui qui se trouve dans le double fond du deuxième tiroir à droite de mon bureau, j'ai juste mis dedans ce que je pense de toi. Si tu tombes sur un autre journal et que tu le lis tu vas t'ennuyer, je parle de Louis presque tout le temps.

Il se tourne vers mon bureau et il se jette presque dessus. Je n'ai pas tant envie qu'il lit ce que j'ai écrit mais ça va peut-être lui faire comprendre ce qui me stress et ce qui fait que je pourrais me sentir mal à l'aise...

Je rentre dans ma salle de bain et je ferme la porte. Je me déshabille et je vais dans la douche pour me laver. Je me dépêche de me laver pour aller rejoindre Sherlock. Lorsque je fini de me laver, je remarque que j'ai fait une erreur... j'ai oublié de me prendre un haut. Je sors tout de même de la salle de bain et je rejoins ma penderie pour récupérer un t-shirt.

Sherlock : Mets pas de t-shirt quand on est juste nous deux. Je veux voir ton corps moi!

William : Je n'ai pas envie que tu me regarde ouvertement, je trouve ça bien trop gênant!

Je mets mon t-shirt et je vais rejoindre Sherlock qui est confortablement assis sur mon lit en train de lire mon journal intime qui lui est dédié. Je lui donne un minuscule coup de poing sur la tête, il peut dire ce qu'il veut mais j'impose une limite. Il me prend par le col et il m'embrasse amoureusement. Je ferme les yeux et je le laisse approfondir le baiser autant qu'il le souhaite. Il me bascule sur le lit et il se met par-dessus moi. Nous continuons de nous embrasser jusqu'à ce que nous manquions de souffle. Il essaie de passer ses mains sous mon haut mais je l'en empêche.

William : Attends encore si tu veux aller plus loin.

Sherlock : Mais! Je n'ai pas envie d'attendre!

Je continue de taquiner Sherlock de cette manière jusqu'à ce que Louis cogne à la porte de ma chambre pour m'avertir que le repas est prêt. Je quitte donc ma chambre avec Sherlock. Nous allons tous les deux à la salle à manger et une fois que nous arrivons nous nous installons.

Albert : Tu te nommes Sherlock Holmes, c'est bien cela?

Sherlock : Ouais

Albert : Tu as un frère qui se nomme Mycroft Holmes?

Sherlock : Malheureusement, tu le connais?

Albert : Il est mon supérieur, évidement que je le connais.

Je me tourne vers Sherlock et il semble se décomposer sur place. Il va presque tomber de sa chaise donc je le retiens.

William : Ton frère est son supérieur mais ils ne se voient jamais, l'écart de grade est trop important.

Sherlock semble vraiment rassuré... il ne supporte aucunement son frère et je le vois bien. Par contre, si son frère était en danger il serait très inquiet. Je pense que c'est un problème d'ego s'il ne supporte pas son frère.

Une fois que nous avons terminé de manger, je monte dans ma chambre avec Sherlock. Je me prépare pour dormir et je m'installe dans mon lit. Je regarde Sherlock pendant qu'il se prépare et lorsqu'il entre dans le lit je me colle contre lui. Il me prend dans ses bras et j'enfouie ma tête dans son cou.

Sherlock : Pourquoi tu as un lit King size si tu ne prends presque pas de place?

William : Parfois, Louis dort avec moi et c'est aussi une question de sécurité. Lorsque j'ai mes réactions somatiques et que je suis dans ma chambre, j'ai moins de chance de me blesser en tombant si j'atterri sur mon lit. Je veux dormir moi... à demain, Sherly.

Je ferme les yeux et je tombe dans les bras de morphée. 

Sherly (Sherliam)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant