Chapitre 5

876 77 77
                                    

Je me réveil avant Sherlock donc je descends à la salle à manger. Je croise son frère et je le salue brièvement. Je me dépêche de manger et je m'installe dans le salon pour commencer mon travail de président du conseil étudiant. Je sors mon ordinateur et je l'ouvre puis je commencer par lire les courriels que j'ai reçu. Puisque j'ai reçu la tâche d'organiser toutes les activités étudiantes avec le conseil et que la fin d'année approche j'ai beaucoup de chose à terminer. Donc, les courriels s'empilent. Je commence à travailler lorsque je me fais interrompre par une personne qui m'écrase par derrière. Je n'ai pas besoin de me poser beaucoup de question pour savoir que c'est Sherlock. Il me serre dans ses bras, m'empêchant ainsi de travailler.

William : Tu peux me lâcher? J'ai du travail à finir.

Sherlock : Aller Liam, soit cool!

Je prends les bras de Sherlock et je le force à me lâcher. Il vient s'assoir à côté de moi et il ferme le clapet de mon ordinateur. Il me prend ensuite dans ses bras et il y met sa force pour éviter que je le force à lâcher prise.

Sherlock : Tu passes du temps avec moi!

William : Je peux t'aider à faire tes devoirs.

Sherlock : Mais on est ensemble!

William : Si tu veux que notre relation dure très longtemps, va faire le ménage de ta chambre. Chez moi, c'est propre et je préfère lorsque c'est propre...

Sherlock : Mais c'est ennuyant le ménage!

Il me fait une moue digne d'un bébé en manque d'amour... si je ne lui donne pas ce qu'il veut, il ne va pas arrêter. Je me tourne vers lui et je le regarde dans les yeux.

William : Pas question que j'arrête de travailler. Je vais passer du temps avec toi cette après-midi, pas avant.

Sherlock : Mais je fais quoi moi? Je n'ai rien à faire!

William : Nettoie ta chambre, j'ai peur de me perdre lorsque je marche à travers tes affaires. Tu peux rester avec moi si tu ne me dérange pas.

Je commence enfin mon travail, Sherlock reste collé contre moi mais il ne me dérange pas pour l'instant. Je jette un coup d'œil rapide vers lui et je le vois ouvrir son téléphone. Il ouvre un jeu et il met le volume très fort...

William : Baisse le volume, s'il-te-plait.

Il baisse le volume mais la musique reste vraiment très dérangeante. Je préfère ne rien dire pour l'instant. Je réussis à me concentrer lorsque je me force à oublier la présence de Sherlock. Enfin, bon, c'était un peu rêver d'espérer que le calme dure... comme le dit le proverbe, le calme avant la tempête. Justement, la tempête arrive. Sherlock me pousse, il monte le volume de son jeu et il essaie de me convaincre de le regarder jouer.

Je prends son téléphone et je l'éteins complètement. Je le pose ensuite à côté de moi. Sherlock se vautre sur moi pour essayer de récupérer son téléphone, m'empêchant ainsi de travailler.

William : C'est trop bruyant, tu trouves autre chose à faire.

Il pousse un long soupire... il est amusant. Mon travail n'est même pas très important et j'ai encore beaucoup de temps devant moi pour le compléter mais j'aime bien m'amuser avec lui de cette manière. Je suis curieux de voir ce qu'il va faire pour attirer mon attention...

Il se lève et il part je-ne-sais-où. Il revient après avec une bague ornée d'un petit crâne humain... et il commence à parler avec... je pense que je vais l'amener chez un psychologue lorsque nous allons avoir le temps. Il se plaint que je ne m'occupe pas assez de lui. Il est décidément très original... il est mon exact opposé. Il commence à dire des choses vraiment gênantes à sa bague... si je dois lui confisquer une bague je me demande où va le monde. Je me tourne vers lui et je lui tiens la main qui porte sa bague.

William : Sherlock, si tu veux parler avec ta bague, change de sujet.

Sherlock : Je dis la vérité! C'est vrai que j'aime te mater lorsqu'on doit se changer pour le sport! C'est aussi vrai que j'ai hâte de passer une...

Je l'embrasse pour le forcer à arrêter de parler. Je lui prends sa bague au passage et je la mets avec son téléphone. Je mets fin au baiser mais il me plaque contre le dossier du canapé et il recommence à m'embrasser. Je le repousse un peu pour le forcer à arrêter mais il refuse. Je me sens gêné... il ne donne pas des baisers chastes comme moi... il met même la langue. Je ferme les yeux par réflexe et il approfondi notre baiser.

Lorsqu'il met fin au baiser je me sens un peu étrange. Je ne pensais pas que s'embrasser pouvait donner une sensation comme celle-là. Je regarde Sherlock dans les yeux et je le repousse. Il semble un peu surpris de mon geste puisqu'il ouvre grand les yeux.

William : Préviens la prochaine fois.

Je me sens complétement gêné, je sens mes joues me brûler et elles prennent probablement quelques teintes de rouges. Dans les choses que je déteste le plus, il y a être surpris et être confronté à un évènement imprévu. Ce qu'il vient de se passer est justement un évènement imprévu et j'ai été surpris. Je recommence à travailler pour essayer de me changer les idées mais ça ne fonctionne pas vraiment. Sherlock me prend dans ses bras et il se colle contre moi. Il essaie de passer ses mains sous mon t-shirt mais je l'empêche de faire quoi que ce soit.

William : Sherlock... laisse-moi finir de travailler. Je vais finir plus rapidement si tu me laisse tranquille.

Sherlock : Liam... tu crois vraiment que je vais te laisser tranquille? Tu es juste...

William : Je ne veux pas savoir ce que je suis, je veux juste que tu me laisse finir. Je vais continuer à travailler cette après-midi si tu continues à me déranger.

Il ne me répond pas mais je sens une pression dans mon cou. Je frissonne un peu lorsque je pense à ce qu'il fait et ce qu'il me demande avec ce simple geste. Lorsqu'il éloigne ses lèvres de mon cou, il se lève et il part de la pièce. Je reste immobile un instant avant de porter ma main dans mon cou. Je secoue la tête et j'essaie de me sortir de la tête ce qu'il vient de se passer.

Je continue de remplir quelques documents lorsque j'entends une explosion. Le calme aura duré une heure avant que la tempête ne revienne. Je me lève en vitesse et je vais voir ce qu'il se passe. Je vois Sherlock avec de grosses lunettes de protection... je m'attends au pire.

William : Tu as fait quoi...

Sherlock : J'ai fait exploser un truc, ne t'inquiète pas, c'était prévu! Alors, là tu as terminé ton travail?

William : On va dire... il est presque midi, tu veux commander un truc ou on va acheter?

Sherlock : Je vais commander, tu veux manger quoi?

William : Choisi ce que tu veux... je vais aller me laver avant de manger.

Je monte dans la chambre de Sherlock pour me prendre des vêtements et je descends à la salle de bain pour me laver. Je récupère les produits de bain de Sherlock et je me lave. Son shampooing sens décidément très bon...

Pendant que je me lave, la porte de la salle de bain s'ouvre et je tourne la tête par réflexe. 

Sherly (Sherliam)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant