La musique résonne dans mes oreilles,
Il fait trop chaud mais pour une fois
Je suis bien.Avec les rires et le sons des conversations,
On en oublierait presque le virus.J'ai mal aux doigts à cause de ma cornemuse,
Mais sur scène, j'ai enfin respiré vrai.Mes ballerines sont trop petites,
Qu'importe, puisque je danse ?
Puisque qu'il y a les cuivres qui chantent
Et la batterie qui claque claque claque.J'ai le cœur serré, au bord des lèvres
Mais je suis bien bien bien
Et j'ai envie que ça dure
Pour toujours.Il y a l'odeur
de la bière
de la graisse
du cuir des instruments
des gens
qui se mélange
Aux rires des petits
Aux discussions des grands
Aux clacs du baby-foot
Aux verres qui claquent.Et moi,
pour la première fois depuis deux longs mois
les mots me viennent sans s'arrêter.Et je suis bien.
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Mono no aware
PoetryLa tristesse des choses. C'est beau, c'est aigre-doux. C'est un joli nom pour des poèmes, non ?