Je remonte ma galerie,
Puis je vois nos photos.
(celle que t'as prise au petit-dej'
Mes yeux bouffis, mes cheveux emmêlés)
(Puis quand t'as fait des time-lapse
Quand je buvais mon thé.
J'avoue c'était une bonne idée ;
Si j'étais jolie, ça aurait été stylé)C'était il y a même pas 6 mois.
Tu es à côté de moi.
"On prend une photo,
Chat ?"J'pouvais tout te dire.
Tu comprenais.
T'as toujours compris.C'est con, on était super proches
Maintenant j'ose plus te parler.Tu me manques,
Mais j'peux pas le dire.Ima t'en veut à mort,
Mais j'pense sincèrement
Qu'au fond tu lui manques aussi.
(Même si elle dit elle même que ce sera
plus comme avant.)(En même temps, je la comprends, c'était vraiment pas cool d'arrêter de changer ses pronoms.)
Et Elouan, après tout ça
Il est devenu tellement protecteur
Qu'il veut plus entendre parler de toi,
Parce qu'il veut pas que tu nous fasse
Plus de mal.Ils disent que je devrais pas te pardonner
Aussi facilement.
Ils disent que je suis naïve.
Peut-être qu'ils ont raison.
(après j'suis un peu bête)
(Beaucoup même)
(Donc c'est sûrement ça aussi)Tu m'envoies des messages,
C'est comme si de rien n'était.
Tu me croises dans la rue,
C'est comme si je n'étais rien.Puis t'as bien dit que le problème,
C'était moi,
Non ? Alors j'peux bien tout arranger.
J'peux changer.J'marche sous la pluie.
(On s'en fout
j'suis seule dans la campagne
Il y a personne)Je laisse mon cours tourner tout seul sur l'ordinateur.
(j'm'en fous des rimes et des pieds,
De toute façon, j'm'en sert jamais
Enfin là si, ça rime mais c'est un hasard c'est l'ironie)Donc j'marche dans l'herbe trempée
J'contemple la mélancolie
Des ancolies sur le bord du chemin
(enfin là elles sont fanées, mais il y a l'idée).Mais, tu sais, tu me manques,
(Même si je commence à croire
Que t'en as vraiment rien à faire)

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Mono no aware
PoesiaLa tristesse des choses. C'est beau, c'est aigre-doux. C'est un joli nom pour des poèmes, non ?