Presque neuf mois.
J'ai l'impression que c'était hier.Tu me manques.
Tu sais, c'est dur de penser à toi
Sans pleurer.J'ai le cœur gros,
Une boule dans la gorge,
Et ton rire dans les oreilles.C'est pas juste.
Ce soir, j'aurais dû manger avec toi,
Te raconter ma rentrée,
Comment sont les gens,
parler un peu avec tes parents.Puis tu m'aurais emmenée dans ta chambre.
On aurait chanté Louane jusqu'à plus de voix,
On aurait rit, un peu, beaucoup.
T'aurais trouvé les mots exacts pour me déstresser.Puis vers 22h, je serai repartie,
Et tu m'aurais raccompagnée jusqu'à chez moi.
"C'est pas prudent de rentrer toute seule,
Il fait noir, oui, on est dans un village mais quand même"Alors ce soir, je suis allée sur ta tombe,
J'ai pleuré, un peu.
Je t'ai parlé, beaucoup.
Puis après, ça allait un peu mieux.Tu me manques.
Énormément.
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Mono no aware
PoesíaLa tristesse des choses. C'est beau, c'est aigre-doux. C'est un joli nom pour des poèmes, non ?