Chapitre 21

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Je me suis donc relevé et maintenant c'était lui qui était allongé avec sa tête posée sur mes cuisses. J'ai donc commencé à lire avec le même enthousiasme que d'habitude sous le regard contentieux de mon acolyte. Je lisais sans m'arrêter, parce que je n'en ressentais tous simplement pas l'envie, j'étais lancé dans se polard et Bakugo aussi apparemment.

Sa mère : KATSUKI VIENS METTRE LA TABLE ON MANGE ! 

Il a posé ses deux mains sur son visage avant de soufflé d'énervement.

Sa mère : KASTSUKI !!!!!

Bakugo : OUI BAH C'EST BON J'ARRIVE.

T/p : Attends je viens t'aider.

On est tous les deux partis en direction de la cuisine ou on a commencé à mettre la table. Sa mère nous a ensuite servis, et s'en ai suivi l'interrogatoire habituel de chaque rencontre avec des parents...

Sa mère : Et du coup toi tu es dans quel lycée ?

T/p : Dans aucun lycée pour le moment parce que je viens de déménager mais j'aimerai bien rentrer à Yuei l'année prochaine.

Sa mère : Ah pour devenir une super héroïne... comme mon chéri.

Bakugo : Oui bon ça va on a comprit...

Sa mère : J'ai le droit d'être fière de mon fils quand même. Et du coup T/p ?

T/p : Pas exactement je préfèrerais la filière générale pour pouvoir ouvrir une librairie.

Son père : Ah donc tu aimes lire.

T/p : Je mis suis mise récemment et que maintenant j'adore ça et puis il faut bien des objectifs dans la vie pour avancer.

Sa mère : Et tu pourrais pas forcer Katsuki à lire par hasard ?

Bakugo : Olala ça va et puis je lis c'est juste qu'on me voit pas le faire mais là T/p me lis un polard et j'aime bien donc bon...

J'ai gentiment souris afin d'appuyer ses propos. Le repas c'est bien terminé, je ne crois pas avoir donné de mauvaises réponses lors de cet "entretient". On est repartit dans sa chambre après avoir débarrassé la table et dis bonne nuit à ses parents.

Bakugo : Tu veux prendre une douche ?

T/p : Oui je pense que j'en ai grandement besoin.

Bakugo : Alors tiens une serviette et euh bah je te laisse tranquille.

T/p : Bah merci...

On avait tous les deux un sourire gêné, j'ai donc vite fermé la porte. Je me suis regardé dans le miroir qu'il y avait en face de moi et je n'arrivais pas à me trouver belle. Mon reflet me dégoutait : en me regardant je voyais une personne faible et incapable de tenir tête à qui que se soit. Comment Shigaraki peut penser que je suis capable de participer à l'attaque du camp de vacance. J'avais de la haine en moi, une haine pur et inconditionnel : je me haïssais mais je détestais aussi Dabi pour cette image de moi même qu'il m'avait encré dans le cerveau juste avec ses mots et sa violence. Je suis rentré dans la douche en essayant de penser à autre chose que cette perception de moi et de Dabi. Après tout j'étais chez Bakugo il est gentil avec moi, on s'entends même très bien et je suis loin de Dabi donc tout va bien. Tout va bien... tout va bien... tout va bien... je vais bien... je suis bien.... je suis quelqu'un de bien...

T/p : Je vais bien... Tu vas bien... et je suis en sécurité...

Je suis sorti de la douche et j'ai mis ma serviette autour de moi. Puis j'ai réalisé que je n'avais pas de quoi me changer.

Un jeu dangereux...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant