Chapitre 20

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Bakugo : Bon tu sais quoi on va se poser quelque part et tu me racontes ce qui ce passe ma belle ok ?

J'ai acquiescé d'un hochement de tête, on c'est donc dirigé vers le parc et on c'est assit sur le même banc que d'habitude. Mon visage était complètement humide et salé à cause de mes larmes qui ne s'arrêtaient pas. Ma tête était posé sur son épaule, je me sentais bien.

T/p : Est ce que tu trouves que je suis une trainée ?

Bakugo : Bien-sur que non. Pourquoi qui t'as dis ça ?

T/p : Tu sais je t'avais parlé du garçon qui était dans le coma et que je devais m'occuper de lui.

Bakugo : Oui...

T/p : Bah il c'est réveillé et il m'a dis que j'étais une pute.

Bakugo : Je vais le tuer. Il a pas à dire ça alors que tu t'es occupé de lui. C'est ingrat de sa part. Tu vaut mieux que ça honnêtement T/p.

T/p : Mais c'est de ma faute si il est blessé...

Bakugo : C'est à dire ?

T/p : Tu sais la fois où tu m'as "sauvé", je suis renté avec des bleus sur les poignets et ça ne lui a pas plu il s'en ai donc pris a celui qui m'avait agressé mais ça a mal tourné...

Bakugo : Bah donc ce n'est pas de ta faute.

Je suis resté silencieuse, il avait raison je ne lui ai jamais demander de me venger. Mais je ne voulais pas renter chez moi. Enfaite maintenant j'avais un peu peur de lui, de ce qu'il pensait de moi et de ce qu'il pouvait me faire.

T/p : Je peux te demander quelque chose ?

Bakugo : Oui bien-sur...

T/p : Je peux venir dormir chez toi ce soir...J'ai peur de retourner chez moi...

Bakugo : Je pense que ça ne posera pas de problème. Mais je vais appeler ma mère avant.

T/p : Merci beaucoup...

Il c'est levé pour téléphoner à sa mère, en tendant l'oreille j'aurais facilement pu entendre leur conversation mais je n'en avais ni l'utilité ni l'envie. Je sais juste qu'il a commencé a crier mais bon je savais que ça lui arrivait souvent et je n'avais pas la force de le calmer. 

Bakugo : *en revenant vers moi* C'est bon ils sont d'accord mais je te préviens ma mère et moi avons une relation très particulière mais ça va le faire je pense.

T/p : Je ne sais pas comment te remercier...

Bakugo : En arrêtant de pleurer par exemple.

Il m'a tendu la main, je l'ai saisi et on est parti chez lui. Le trajet était silencieux mais pas pesant, on ne parlait pas mais on était bien comme ça. Je me suis laissé dire que c'était peut-être une mauvaise idée et que ça n'allait qu'empirer la situation avec Dabi mais cette peur de le revoir me tenait toujours aux triples et elle était plus forte que ma raison. 

Bakugo : Tu veux qu'on annule la soirée de demain soir chez Mina ou pas... enfin on a le temps mais c'est pour savoir tu vois...

T/p : Nan nan t'inquiète j'ai compris et je pense que ce serait bien qu'on y aille ça me changera les idées.

Bakugo : Ca va alors...

Il a prit ma main, ça ma surpris, je me suis senti rougir car j'ai trouvé cette sensation très agréable. Sa main était chaude mais pas brulante, elle était à la fois douce et rugueuse, et son regard était gentil mais très explosif. Rien quand le regardant on savait qui ne fallait pas trop l'énerver. On c'est arrêté devant chez lui, il a prit une grande inspiration puis il a serré ma main un peu plus fort en faisant quand même bien attention à ne pas me faire mal.

Un jeu dangereux...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant