Cʜᴀᴘɪᴛʀᴇ IV

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     Mikasa le regarda pendant quelques instant, son expression faciale était toujours le même, mais ses yeux, ils voulaient dire quelques choses, mais ils n'y arrivaient pas.

     Tu vois, elle ne savait pas comment réagir d'habitude avec les gens, elle ne savait pas quoi dire ni agir, sur ce, elle appréhendait toujours ces moments ; les relations humains étaient tellement complexe pour elle.

     Alors, tu sais, elle se forçait, mais lâchait toujours, elle n'arrivait pas à soutenir les regards des autres, mais c'était toujours eux qui lâchait à cause de sa grande peur dans ses yeux. Pourtant quand elle était avec Armin, elle avait l'impression qu'elle ne devait rien faire, ce qu'elle faisait d'accoutumé : il était patient avec elle, alors pourquoi devrait-elle se presser ?

     Voilà que le temps avait déjà beaucoup trop fait. Beaucoup trop attendu. C'était à elle d'agir à ce moment. Elle souffla puis se laissa aller, comme quand elle se sentait détendu.

     — Et tes yeux, ils ressemblent à la mer le midi.

     Elle lui tendit le sourire le plus sincère qu'elle pouvait lui offrir. Le blond avait cru voir l'un de plus beau des trésors de la mer s'ouvrir à lui et l'un des plus sincère secrets se révéler pour lui. Il était beau la courbe qu'avaient formée ses lèvres pour lui.

     Alors, tu vois, Armin lui regarda avec le regard le plus soleillé qu'elle avait pu voir, le plus doux qu'elle avait pu ressentir. Plus chaud que d'habitude.

     Ils offraient à l'autre, sans s'en rendre compte, un magnifique spectacle. Un magnifique cadeau.

     — Je m'appelle Armin, et toi ?

     — Je m'appelle Mikasa.

     Tu vois, ce soir-là il conversa pour la toute première fois depuis leur rencontre jusqu'à une heure tardive, apprenant à se connaitre. Ils apprirent à se comprendre et qu'ils n'étaient pas diffèrent - enfin pas beaucoup. Ils recommencèrent de zéro, datant leur première rencontre à ce soir-là.

     Et chaque jour c'était ainsi : se retrouver et parler de leur rêve. Oubliant le monde en dehors de leur. Chaque jour des vacances, c'était ainsi. Puis c'était chaque jour de l'année scolaire ; ils se rencontrèrent pendant des mois, puis cela fit des années qu'ils se sont connus.

     Mais la mer, devant la mer, tu sais, c'était toujours leur refuge, où ils se sentaient comme chez eux. Ils étaient chez eux. Même après leur quinzième anniversaire, ils se retrouvaient devant cette mer.

     Et même après le dix-septième été de Mikasa n'avait pas fait exception à leur règle. Ils étaient assis sur le sol frais du soir, admirant les couleurs des eaux et écoutant les bruits nocturne de la mer.

𝐁𝐄𝐀𝐔𝐗 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄 𝐋𝐀 𝐌𝐄𝐑 |AU| ᴬʳᵘᴹⁱᵏᵃOù les histoires vivent. Découvrez maintenant