Devant une mer reflétant les couleurs de l'aube, il ne pouvait empêchait ses joues de se teindre d'un magnifique voile carmin, face à ce qui se jouait sous ses yeux à la même couleur que le ciel le midi.
Ses doigts marquaient les pages de son livre par la plus grande délicatesse, et ses yeux suivaient avec attention chaque ligne narrative. On aurait dit que rien ne le dérangeait, ni l'odeur vive de la mer ni le bruit de ses certaines vagues matinales s'écrasant sur son rocher.
Sous un passage de son livre, il rit, et passa sa main sur son visage, comme si ce simple geste amenuiserait les secousses qui le prenaient. Puis, sentant le regard insistant de son admiratrice, il tourna son regard, et rencontra ceux qu'il avait toujours aimé regarder.
Ses yeux, ils ressemblaient à la mer le midi.
Tu vois, assis au troisième banc de la dernière rangée de sa dernière année de primaire, il y avait cet élève, il lisait toujours un livre, sur n'importe quel thème. Et chaque jour, c'était un livre diffèrent de la veille, le lisant parfois même en cours, néanmoins ces notes étaient excellente.
Le monde en dehors de ses lectures ne semblait pas l'intéressé. Mikasa le voyait toujours ainsi, dans sa bulle, son monde.
Mikasa avait toujours voulu le connaître. Même si rien de spécial émanait de lui, selon les autre, une personne facilement oubliable et souvent invisible ; Mikasa, elle, le trouvait admirable et fascinant, par sa crinière blonde qui brillait sous le soleil comme de l'or ; et ses yeux bleu, comme la mer le midi.
Et Mikasa, tu sais, elle aimait la mer.
Surtout le midi. Il était chaud, doux et soleillé. Chaud, comme le ciel sublimait par le soleil. Doux comme les sables et l'eau sous la force et l'autorité du soleil sur eux. Soleillé comme un cœur en plein admiration pour quelque chose.
Ses yeux, ils étaient chaud, comme quand le ciel s'exhibait à ses admirateurs et ses jaloux. Ses yeux, ils étaient doux, comme quand les vagues de la mer lui caressaient les pieds. Ses yeux, ils étaient soleillés, comme son cœur quand elle l'admirait, il luisait comme le soleil.
Armin était comme la mer le midi.
Et sous un ciel de midi, Armin reflétait - mieux que la mer - le soleil. Il était curieux, on voulait le connaître, l'avoir à ses côtés, et surtout revoir ce que ses yeux reflétaient de la mer. Comme l'instant où il lui adressa les images de la mer, sur la plage, ses iris azur lui adressait les images de la mer.
À ce moment-là, sous la lumière de Théia, le souffle du Zéphire vint caressait son être.
VOUS LISEZ
𝐁𝐄𝐀𝐔𝐗 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄 𝐋𝐀 𝐌𝐄𝐑 |AU| ᴬʳᵘᴹⁱᵏᵃ
FanfictieEt la mer les vit insouciants, rêver, douter et goûter à ses mystères : découvrir d'inlassable sentiment. Ensemble, ils découvrirent la beauté des couleurs de la mer inscrites dans leurs iris. • Les images utilisées dans ce livre ne m'appartiennent...