Devant une mer reflétant les couleurs de l'après-midi, elle se laissait emporter par ses jambes, sa voix, et ses yeux à la même couleur que la mer la nuit.
Marchant en zigzagant, ses pieds s'incrustaient dans le sable chaud de l'après-midi. Ses traces n'étaient qu'éphémères, l'écume blanchâtre de la mer les emportaient avec quelques sables, faisant ainsi, oublier son passage – et peut-être même son existence – de la plage.
Trempant ses pieds maigres dans l'amas d'eau, sa robe ne pouvait que se mouiller et s'évaser autour d'elle, se donnant l'air d'auréole. Et, sans que son admirateur puisse connaître la raison, la petite fille sautillait sur les vagues chaudes, et s'y éclaboussa avec ce rire que son admirateur n'avait jamais pu ouïr, avant d'ancré ces yeux vers ceux qu'elle avait tant envie de revoir.
Ses yeux, ils ressemblaient à la mer la nuit.
Tu vois, il y avait cette fille à son école primaire, elle était toujours seule dans son coin. Elle était toujours silencieuse en cours – l'existence de sa voix était presque mythique pour ses camarades de classe – et elle avait toujours des bonnes notes, presque plus que ceux d'Armin.
Son sourire était légendaire, selon les autres, et elle ne regardait jamais un autre enfant pendant longtemps, enfin aucun enfant n'avait jamais pu soutenir son regard pendant longtemps. Ils disaient que ça faisait peur, qu'ils étaient trop noirs. Pourtant quand Armin avait vu ses yeux, il les avait trouvés beaux, comme la mer la nuit.
Ses yeux, ils n'étaient pas noir, ils avaient la couleur de l'anthracite, le charbon qu'avait, une fois, étudié son père, pourtant les siens avaient une légère touche de bleu ; et la somme donnait la couleur de la mer la nuit, selon Armin.
Et Armin, tu sais, il aimait la mer.
Surtout la nuit. La mer paraissait si terrifiante la nuit, comme si on découvrira la plus dure des vérités, le plus terrifiant des secrets. Mais en cherchant plus profondément, on pouvait trouver le plus beau des trésors.
Dans ses yeux, comme la mer la nuit, elle cachait un vortex des trésors et secrets que, par sa curiosité, il aimerait découvrir et admirais jusqu'à ce qu'il s'en lasse. Ses yeux, ils possédaient un maelström des pensées et rêves que personne n'avais eu le courage d'explorer, ainsi que son cœur, elle était belle comme les valeurs du trésor.
Mikasa était comme la mer le soir.
Armin admirait sa camarade de classe, de ces bonnes notes à son calme, de son calme à son charisme, de son charisme à ses yeux, de ses yeux à ce premier sourire qu'elle lui offrit sur cette plage.
À ce moment-là, sous le voile de Nyx, la flèche d'Eros atteignit le cœur d'Armin.
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𝐁𝐄𝐀𝐔𝐗 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄 𝐋𝐀 𝐌𝐄𝐑 |AU| ᴬʳᵘᴹⁱᵏᵃ
Fiksi PenggemarEt la mer les vit insouciants, rêver, douter et goûter à ses mystères : découvrir d'inlassable sentiment. Ensemble, ils découvrirent la beauté des couleurs de la mer inscrites dans leurs iris. • Les images utilisées dans ce livre ne m'appartiennent...